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Full text of "La liberté (1976-08-26)"

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TEL: 


ASSURANCES 


LIRE, C’EST S'‘INSTRUIRE 


233-3407 


D'ESCHAMBAULT 


136, BOULE VARD PROVENCHER 
GILBERT D'ESCHAMBAULT 


247-4816 


GILLES LANDRY 
PROPRIETAIRE 


(AUTOPA( 


Parait depuis 194 


12,000 


Tirage 


Vol. 64 No 21 SAINT-BONIFACE, 


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JEUDI 26 AOÛT 1976 


Les changements nécessaires à Ottawa 


N.D.L.R.- Nous  reprodui- 
sons, pour ceux que les 
choses sérieuses  intéres- 
sent, un important éditorial 
du Directeur de l'excellent 
ot influent quotidien de 
Montréal LE DEVOIR, Claude 
Ryan, qui résume la situa- 
tion dans laquelle se trou- 
vent présentement le parti au 
pouvoir à Ottawa et son chef, 
Pierre Elliott Trudeau. 


Devant la crise de contian- 
ce äui affecte son gouverne- 
ment, on prête à M. Plerre 
Eliiott-Trudeau la tentation 
d'enfourcher de nouveau le 
vieux dada du Parti libéral 
pour tenter de se refaire une 
vertu auprès des électeurs 
anglophones qui le boudent. 
Nous voulons parler, cela va 
de soi, de l'unité nationale. 


Les rumeurs les plus plau- 
sibles prêtent au premier 
ministre le dessein de dé- 
clencher à l'automne un 
“blitz’' autour de la constitu- 
tion. Le “blitz' porterait sur 
le rapatriement, Comme le 
Québec serait vraisembla- 
blement la seule province 
— avec peut-être l'Alberta — 


à s'opposer au projet, M. 
Trudeau compterait démon- 
trer de nouveau au pays qu'il 
est le seul homme politique 
d'envergure nationale à pou- 
voir tenir tête impunément 
au Québec sur une question 
engageant l'essence même 
du projet canadien. 

D'autres rumeurs prêtent 
à M. Trudeau l'intention de 
déclencher une élection gé- 
nérale sur la question du bi- 
linguisme. Servi par la dé- 
mission de M. Marchand, les 
piaffements de ses jeunes 
Turcs québécois et les difti- 
cultés que semble devoir 
éprouver la Commission 
Chouinard-Heald-Sinclair, le 
premier ministre songerait 
suivant ces rumeurs à pas- 
ser par-dessus la tête de ses 
critiques pour s'adresser di- 
rectement au pays sur la 
question la plus brûlante de 
toutes à l'heure actuelle, 


À première vue, ces pro- 
jets ne seraient pas contrai- 
res à une tradition libérale 
bien connue qui a consisté 
depuis longtemps à marier 
habilement le service de 
l'unité aux intérêts électo- 
raux du Parti. Dans le con- 
texte actuel, M. Trudeau 
jouerait toutefois gros jeu en 


Le “bilinguisme” 
au Nouveau-Brunswick 


La Société des Acadiens 
du Nouveau-Brunswick ac- 
cuse le premier ministre de 
la province, M. Richard Hat- 
field, de se faire complice 
de ceux qui prônent leur as- 
similation. 


Dans une lettre adressée 
à M. Hatfield, le secrétaire 
général de la Société, M. 
Denis Losier, dénonce la dé- 
vision de la commission 
scolaire no 20 de Saint-Jean 
ds ne pas accorder d'école 
française aux jeunes Aca- 
diens de cette ville. 


Le porte-parole de la So- 
ciété en conclut que le gou- 
vernement est “trop lâche” 
pour assurer aux Acadiens 
le aroit de l'éducation dans 
leur langue. “Encore une 
fois, on vient de prouver que 
les Acadiens sont de trop 
dans leur province.” 


La Société des Acadiens 
allègue que le premier minis- 
tre d'une province officielle- 
ment bilingue se doit d’inter- 


venir personnellement dans 


( College 
Universitaire 
de 


Saint 
Boniface 


233-0210 


cette affaire et de voir à assu- 
rer les droits des Acadiens 
de Saint-Jean, considérant 
que le gouvernement de la 
province a reçu près de 536 
millions du programme fé- 
déral de bilinguisme en édu- 
cation pt recevra cette an- 
née un peu plus de huit 
millions. 


Le secrétaire général de 
la SANB rappelle à cet égard 
l'objectif de ce programme 
tel que défini par le secréta- 
riat d'Etat: “Les program- 
mes de bilinguisme de l'édu- 
cation visent à fournir aux 
membres de la majorité de 
langue officielle de chacune 
des provinces et des terri- 
toires la possibilité d'acqué- 
rir une connaissance de leur 
seconde langue officielle et à 
permettre aux membres de la 
minorité de langue officielle 
de chacune des provinces et 
des territoires de recevoir 
leur éducation dans leur pre- 
mière langue.” 


(Suite, page 17) 


optant pour cette stratégie. 
Il a reçu un mandat de quatre 
ans pour gouverner. || réus- 
sira plus facilement à rega- 
gner la confiance des élec- 
teurs en utilisant les deux 
ans qu'il lui reste pour préci- 
ser sa façon de percevoir les 
problèmes majeurs du pays 
et renouveler les politiques 
et les hommes qui doivent 
l'aider à les résoudre. 


En matière linguistique, 
M. Trudeau a assis sa fortu- 
ne politique sur le thème de 
l'égalité. Or, autant ce thè- 
me pouvait être efficace pour 
lancer la carrière du premier 
ministre à un moment où on 
commençait à peine à se 
pencher sérieusement sur la 
question linguistique, au- 
tant il risque à la longue de 
desservir son auteur et le 
pays tout entier s'il n'est pas 
assorti de nuances essentiel- 
les qui semblent répugner à 


l'esprit féru de logique pure 
de M. Trudeau, 


Sans que M. Trudeau l'ait 
nécessairement voulu ainsi, 
sa politique de bilinguisme 
a en effet été perçue à travers 
le pays comme devant signi- 
fier l'égalité absolue des 
deux langues officielles. En 
réalité, il pouvait s'agir tout 
au plus d'une égalité relative 
et circonstanciée. De là sont 
nées maintes difficultés ré- 
centes. 


Au Québec, par exemple, 
M. Trudeau a été déçu par la 
Loi 22. Cette loi institue la 
primauté du français dans 
les divers secteurs de la vie 
collective, tandis que M. 
Trudeau aurait souhaité pou- 
voir continuer à se réclamer 
du bilinguisme québécois 
pour justifier l'extension de 
son propre projet d'égalité 
linguistique à travers le 
pays. Mais de fait, le bilin- 


guisme, sous maintes for- 
mes qui étaient devenues fa- 


milières, n'a jamais été ins- 
crit dans la vocation du 
Québec. Sauf des domaines 
d'activité limités et des z0- 
nes géographiques faciles à 
identifier, le Québec est en 
effet à toutes fins utiles un 
territoire francophone. C'est 
à peu près toùt ce que dit la 
Loi 22 qui a vivement indis- 
posé M, Trudeau, 


Dans les provinces anglo- 
phones, le bilinguisme géné- 
ralisé n'est pas davantage 
promis à un avenir trop re- 
luisant. Abstraction faite des 
cas évidents de fanatisme, 
l'extension du bilinguisme 
se heurte en pratique à des 
résistances plus fortes et 
plus nombreuses qu'on ne 
l'avait prévu. On n'a qu'à 


{constater les reculs qu'en- 


registre l'enseignement du 
français langue seconde 
dans les écoles secondaires 
des provinces anglophones, 
pour se rendre compte qu'on 
est encore très loin de la 


terre promise dont faisaient 
rôver les premiers program- 
mes audacieux (et coûteux) 
du gouvernement Trudeau. 


M. Trudeau est probable- 
ment tenté de faire face de 
front, suivant son tempé- 
rament, aux difficultés. A- 
vant de partir en croisade, il 
aurait cependant avantage à 
refaire sa géographie linguls- 
tique du Canada et à aligner 
de manière plus fonction- 
nelle ses politiques sur la 
réalité. 


Au plan constitutionnel, 
M. Trudeau aura d'excellen- 
tes chances de remporter 
une victoire immédiate s'il 
déclenche à l'automne une 
campagne unilatérale autour 
du rapatriement de l'AANB. 
Mais en pratique, il réussira 
surtout à diviser les Québé- 
cois entre eux et à couper 


(Suite, page 13) 


ON EST LÀ, ON T'ATTEND! Le Bureau de l'Education Française annonce une journée d'accueil pour la rentrée 
scolaire, le 17 septembre. On se souvient du succès de cette journée, l'an dernier dont le thème était “lci, c'est 
chez vous!”, On annonce cette année pour le 17 septembre toutes sortes d'activités dans l'école que l'on veut 


être “la maison de l'amitié”. Il y aura, de même, un grand concours provincial d'affiches. 


Renseignements: 


Jeannette Arcand, au B.E.F. — 786-0126. La photo que l'on reproduit ici a été prise au cours de la fête de l'an 


dernier. 


Page 6 - Inscriptions 


VOIR: 


u Page 10 - Cours du Soir 5 


Page 7 - Littérature canadienne «= 


- Secrétariat bilingue 


TA ARABE PEN 


DEPOT ENS 


Éditorial 


COUP D'OkIL SUR LE CENTRE CULTUREL 


Le Centre culturel franco-manitobain s'est retrouvé, le printemps 
dernier, accablé d'un déficit de soixante-sept mille dollars, Cha- 
cun a expliqué ce déficit à sa façon, c'est-à-dire selon sa concep- 
tion personnelle de la situation, du rôle de l'administration du 
Centre, de l’ “obligation” des gouvernements de pomper des 
fonds — des fonds publics — dans les organismes, groupes, entre: 
prises culturelles, 


Il'existe, chez un certain public, une notion que l'argent, comme 
disait un jour un honorable sénateur membre d'un comité qui 
enquêtait sur les dépenses d'un organisme gouvernemental, que 
“l'argent, disait-il, ça pousse dans les arbres”, Si l'on se meut dans 
les domaines de la ‘’culture”’ 
on en vient à s'imaginer quelque peu à part du flot humain, ce flot 
qui va et revient chaque matin et chaque soir pour se rendre au 
travail et en revenir, afin de gagner son pain comme on disait au- 
trelois, expression qui représente aujourd'hui une valeur périmée 
chez certains, De lé, il n'y a pas loin à croire véritablement que 
l'on est “‘élu”, en quelque sorte ‘chargé d'une mission”, et qu'à 
ce moment, on peut se lancer dans toutes sortes de projets plus 
ou moins utiles dont les coûts de réalisation importent peu, fort 
que l'on est de la conviction que “le gouvernement paiera” 


Tout cela est dit généralement, ne l'est nullement en pensant par- 
ticulièrement au Centre culturel franco-manitobain. 


Donc, le C.C.F.M. s'est retrouvé chargé d'un déficit considérable. 
Normalement, le conseil d'administration de | ‘organisme prit des 
mesures pour éviter la dégringolade. Du personnel fut mis à pied, 
les dépenses furent réduites, etc. 


Un directeur intérimaire s'installa au Centre, en attendant la no- 
mination d'un nouveau directeur, avec mission de tenir le bateau 
à flot, d'enquêter sur la situation et de faire des recommandations 
en vue d'éviter que ce qui-venait de se passer se répète. 


Ces jours derniers, un nouveau directeur prit les rênes de l'entre- 
prise, et l'administrateur qui avait assuré l'intérim présenta son 
rapport. En bon administrateur, il se préoccupe de l'aspect finan- 


, des beaux-arts, voire même des sports, 


vités et des actions qui généreraient des revenus. Ce rapport fut 
soumis au ministre des À ffaires culturelles de la Province. 


Jetons un coup d'oeil sur un autre aspect de la situation, Au dé:- 
but du rapport, l'administrateur cite le texte qui définit le mandat 
du C.C.F.M., texte qui fait partie du document d'incorporation 
du C.C.F.M. : ‘Conserver, encourager et parrainer, par tous les 
moyens possibles, toutes activités culturelles en langue française 
et rendre accessible à tous les habitants de la province la culture 
franco-canadienne”". 


Voilà un large mandat, Quelles en sont les limites? C'est-à-dire 
jusqu'où peut-on, doit-on aller? Le rapport de l'administrateur 
dit qu'il faudra du “bénévolat”, C'est bien, Seulement, on sait que 
le bénévolat n'est pas nécessairement synonyme d'efficacité, de 
compétence. 

Côté action, on se tourne vers “l'animation. Qu'est-ce qu'un 
animateur? Comment forme-t-on des animateurs? Ici encore, 
gare à l'amateurisme,. 


Côté activités qui généreraient des fonds pour compléter les sub- 
ventions des gouvernements, on à parlé récemment de bien des 
choses, y compris d'activités sportives. Et quelqu'un a posé la 
question : Le C.C.F.M. sera-t-il un centre communautaire, un cen- 
tre culturel, un centre récréatif, un centre sportif, voire un centre 
de services? Ce à quoi on a répondu qu'il ne s'agissait pas de 
“changer le nom” du C.C.F.M.... 


Le C.C.F.M, doit, par son action, par ses activités, doit répondre, 
dit-on encore, aux besoins (le rapport dit “besoins réels de la cul- 
ture franco-manitobaine"). A-t-on jamais défini ce que sont ces 
besoins? A-t-on défini ce que l'on entend par ‘’culture”’, “‘’cultu- 
rel”. S'agit-il seulement des beaux-arts? Où la culture n'est-elle 
pas plutôt une civilisation, un mode de vie, un ensemble des cou- 
tumes d'un peuple? 


On pourrait poursuivre ainsi longtemps. [1 y a, enfin, que le Cen- 
tre culturel franco-manitobain ne doit pas être le territoire gardé 


cier de l'existence du Centre, et à ce poste, il prévoit que le C.C. 
F.M. devra ‘’se limiter‘’, pour l’année courante, à un budget de 
‘un peu plus de $200,000” qu'il considère comme ‘une restric- 
tion financière”. Pour l'année 1977-1978, $260,000 seraient re- 
quis alors qu'il faudrait $350,000 pour 1978-1979. Ces fonds 
proviendraient de ‘trois sources”, soit le gouvernement fédéral, 


le gouvernement provincial, et le C.C.F.M. lui-même par des acti- 


ou non d'un petit groupe. Le C.C.F.M. doit être mis au service 
de toute la population française canadienne du Manitoba. 


Le conseil d'administration du Centre culturel franco-manitobain 
et son nouveau directeur ont du pain sur la planche. Nous ne pou 
vons que leur souhaiter bonne chance et les assurer de notre appui. 


Jean-Jacques Le François 


Texte intégral du nouveau règlement 
sur l’usage des langues dans les airs 


® Voici le texte du nouveau règlement du gouverne- 
ment fédéral, présentement en vigueur et qui doit régir 
l'usage des langues officielles dans les communica- 
tions aériennes pendant que la Commission Choui- 
nard-Heald-Sinclair fera son enquête. Ce règlement est 
le “prix” de l'accord Lang-CALPA-CATCA. 


TITRE ABRÉGÉ 


(1) La présente ordonnance peut être citée sous le 
titre: Ordonnance sur les normes et procédures des 
communications aéronautiques. 


INTERPRÉTATION 


(2) Dans la présente ordonnance, ‘services consul 
tatifs' désigne les communications en phonie four- 
nies à titre de renseignements sur la sécurité des vols, 
y compris les renseignements de météorologie 
aéronautique et les comptes rendus portant sur l'état 
des aérodromes, les aides de la navigation aérienne et 
d'approche; ‘station aérienne” désigne un aéronef 
muni d'une installation radio qui peut servir aux com- 
munications bilatérales en phonie avec une station 
au sol où un autre aéronef; “station au sol” désigne 
une station radio aéronautique exploitée par le minis- 


tère des Transports afin de fournir le service aux opé- 
rations de vol au Canada et qui peut servir aux com- 
munications bilatérales en phonie avec un aéronef; 
“zone de contrôle intégral” signifie une zone de contrô- 
le déterminée qui est désignée et définie dans le 
Designated Airspace Handbook publié sur directive du 
Ministre. 


GÉNÉRALITÉS 


(3) Les stations aériennes et les stations au sol si- 
tuées dans la province de Québec sont autorisées à 
fournir au pilote commandant de bord d'un aéronef les 
services consultatifs en français 


a) lorsque le pilote choisit que ces services lui soient 
fournis en français en adressant son premier contact 
radio à la station en français; et 


b) seulement lorsque l'aéronef est manoeuvré con- 
formément aux règles de vol à vue. 


(4) N'importe quelle station au sol d'un aérodrome 
de la province de Québec énuméré à l'annexe, telle que 
modifiée de temps à autre, est autorisée à utiliser le 
français afin de fournir les services de contrôle de la 
circulation aérienne au pilote commandant de bord 
d'un aéronef dans la zone de contrôle intégral et sur 


l'aire de manoeuvre de l'aérodrome. 


a) lorsque le pilote choisit que ces services lui soient 
fournis en français en adressant son premier contact 
radio à la station en français et 


b) seulement lorsque l'aéronef est manoeuvré con- 
formément aux règles de vol à vue. 


(5) En cas d'urgence, lors d'un vol au-dessus de la 
province de Québec, le pilote peut communiquer en 
français avec une station aérienne ou une station au 
sol située dans cette province pour toute question rela- 
tive au cas d'urgence 


(6) Sauf les cas d'autorisation des articles 3 et 5, il 
est interdit à quiconque exploite une station aérienne 
ou une station au-sol au Canada de transmettre des 
services consultatifs ou des autorisations, des instruc- 
tions ou des procédures du contrôle de la circulation 
aérienne, ou d'y répondre, dans une autre langue que 
l'anglais 


Annexe: 

1 - Québec; 

2 - Saint-Jean; 
3 - Sept-lles; 


+ 
4 - Baie-Comeau: 
5 - Saint-Honoré: 
6 - Val d'Or 


Journal hebdomadaire publié le jeudi par 
Presse-Ouest, Limitée, au service des 12,000 
foyers du Manitoba français. 

Membre de la M.W.N.A. et des Hebdos du 
Canada 


DIRECTEUR : Marcien Emond. 


RÉDACTEUR EN CHEF Jean-Jacques 


Le François. JOURNALISTE COOPÉRANT: 
Albert Lemmel 

SERVICE DES ANNONCES  COMMER- 
CIALES : Au téléphone: 247-4824. 


LIBERTE, jeudi 26 août 1976 


LA LIBERTÉ 


Toute correspondance doit être adressée 
à LA LIBERTÉ. Case postale 96, Saint- 
Boniface, Manitoba, R2H 3B4, 

Au téléphone : 247-4823. 

L'abonnement annuel coûte $7.50 au Canada. 
$8.50 aux Etats-Unis, et $9.50 dans les autres 
pays. 

LA LIBERTÉ est imprimée sur les presses de 
Kingdon Printing (1974) Ltd., 807, rue Erin, 
Winnipeg, Manitoba R3G 2W2. 

Enregistrée comme courrier de deuxième 
classe : no 0477. 


+ 


0 


Cher monsieur Le François, 


Je tiens par la présente à 
vous remercier pour l'espace 
accordé dans votre journal 
depuis un an pour tenir les 
lecteurs informés des pro- 
grès au Village Canadien 
Coop Ltée. En particulier, 
je vous remercie d'avoir jugé 
bon de faire paraître la photo 
du Mini-Village en première 


Lettre du Village... 


page la semaine dernière, 
Inutile de dire que ce geste 
a plu énormément à trois 
jeunes résidents qui ont oeu- 
vré plusieurs heures à 
ce projet. 

D'ici Noël nous espérons 
voir la moitié de nos unités 
occupées et nous profitons 
de cette lettre pour réitérer 
notre invitation à tous vos 
lecteurs intéressés à décou- 


vrir la formule coopérative 
et à communiquer avec 
nous. 

Félicitations pour vos édi- 
toriaux et l'amélioration no- 
table du journal! 


Encore une fois merci. 
Claude Gagné, gérant 
Village Canadien Coop Ltée 


Téléphone temporaire: 
257-4580 


C'INSURRECTION DE 1837-1838 


3 - Le vent de la révolte souffle 
par JEAN-JACQUES LE FRANÇOIS 


EXTRAITS DU DISCOURS DE PAPINEAU 


"(...) Il y a quelques années lorsque vo- 
tre ancien représentant, toujours fidèle à 
vos intérêts et que vous venez de choisir 
pour présider cette assemblée, vous 
servait au parlement, lorsque bientôt après 
lui, en 1810, un mauvais gouverneur jetait 
les représentants en prison; depuis ce 
temps les représentants ont chassé les 
mauvais gouverneurs, Autrefois, pour gou- 
verner et mettre à l'abri des plaintes de 
l'assemblée les bas courtisans ses com- 
plices, le tyran Craig était obligé de se 
montrer, pour faire peur, comme bien plus 
méchant qu'il était. || n'a pas réussi à faire 
peur, Le peuple s'est moqué de lui, et des 
proclamations royales, des mandements 
et des sermons déplacés, arrachés par sur- 
prise, et fulminés pour le frapper de ter- 
reur, Aujourd'hui pour gouverner, et mettre 
les bas courtisans ses complices à l'abri 
de la punition que leur a justement infli- 
gée l'assemblée, le gouverneur est obligé 
de se montrer larmoyant pour faire pitié, 
et de se donner pour bien meilleur qu'il 
n'est en réalité. Il s'est fait humble et ca- 
ressant pour tromper. Le miel, sur les lè- 
vres, le fiel, dans le coeur, il a fait plus de 
mal par ses artifices que ses prédéces- 
seurs n'ont fait par leurs violences; néan- 
moins le mal n'est pas consommé, et ses 
artifices sont usés; la publication de ses 
instructions qu'il avait mutilées et mésin- 
terprétées; la publication des rapports, 
dans lesquels l'on admet que cette ruse 
lui était nécessaire pour qu'il pût débuter 
dans son administration avec quelque 
chance de succès, ont fait tomber le 
masque. || peut acheter quelques traîtres, 


il ne peut tromper des patriotes, Et comme 
dans un pays honnête le nombre de lâches 
qui sont en vente et à l'encan ne peut pas 
être considérable, ils ne sont pas à crain- 
dre (..,) 


"Je dois le dire, ce n'est ni la peur ni le 
scrupule qui me porte à dire que l'heure n'a 
pas sonné où nous devons répondre à cet 
appel (aux armes), Ce n'est pas la peur; si 
la nécessité y était, la force du pays, dans 
son éloignement de l'Angleterre et sa prox- 
imité des Etats-Unis, pourrait effectuer cet 
objet, Ce n'est pas le scrupule; quicon- 
que est famillarisé avec la connaissance 
de l'histoire de la juste et glorieuse révo- 
lution des Etats-Unis, voit un concert sl 
unanime des hommes les plus éclairés et 
les plus vertueux de tous les pays du mon- 
de, qui applaudissent à la résistance hé- 
roïque et morale, qu'opposèrent les Améri- 
cains à l'usurpation du parlement britan- 
nique, qui voulut les dépouiller et appro- 
prier leur revenu, comme il prétend aujour- 
d'hui faire du nôtre, que ce serait pour 
ainsi dire s'associer aux réputations les 
plus grandes et les plus pures des temps 
modernes, que de marcher avec succès 
dans la voie qu'ont tracée les Patriotes 
de ‘74, La situation des deux pays est dif- 
férente, et nos amis d'Angleterre ne la 
comprennent pas, quand ils nous croient 
dignes de blâme et une race inférieure, si 
nous ne résistons pas de suite. Je con- 
nais un peu mon pays pour avoir étudié 
son histoire, pour avoir été par les cir- 
constances, jeté depuis trente ans de la 
manière la plus active dans les embarras 


(Suite, page 12) 


La France délègue un coopérant 


à LA LIBERTÉ 


L'Actualité 


AU PAYS DE QUÉBEC 


Je m'arrête, tard un soir, dans une petite ville de province. 
Une petite ville, enfin, 35,000 habitants. Attroupement, On 
discute, Je suis curieux, décide d'aller voir ce qui se passe. 


{l y a que devant l'hôtel, l'un des hôtels du lieu, une voiture 
en a heurté une autre. C'est comme ça. Les voitures heurtent 
les voitures, Mais au Pays de Québec, il y a des lois... 


Un jeune costaud et sa petite amie ont décidé à cette heure 
tardive de s'offrir un tour de danse, Enfin... Il faut quand mé- 
me parquer la voiture, Le manque d'espace ne constitue pas 
un problème. Quand il n'y a pas de place, on s'en fait une. 
Mais les “’brakes ont collé”. Et la bagnole a dévié, Et enfoncé 
une automobile toute neuve, une belle familiale, qui dormait 


là, tranquille. 


On en cherche le propriétaire qui demeure introuvable. Deux 
ou trois fois, les garçons de l'hôtel, en vestes écarlates sont ve- 


nus annoncer: “’Yé pas icitte”’, 


De la petite foule qui déborde du trottoir sur la chaussée, les 
mots d'esprit fusent, Quelqu'un annonce qu'on a téléphoné à 
la police. Là, tout va s'arranger. Tout le monde attend, comme 
si un événement important allait se produire. 


Et la sirène. Et le feu rouge, clignotant. Les policiers. 


— Ouais, pas mal de dommage... 


— Bah! j'va payer... 


— Tu vas me montrer ta licence... 


— J'lai pas avec moé. J'train' pas ça sus moé, Mé c'ta moé 


l'char. J'travaille à... 
— As-tu des assurances? 


— Bah! j'va payer... 


Du trottoir, une grosse voix: “Y s'sent riche à souère! ”’ 


— Ouais... ben tu vas venir au poste demain. 


— Sais-tu, demain, ça fait pas mon affaire... 


- Ben, viens après-demain, à in heure. 


— J'peux pas. J'irai à in heure et demie... 


— Ouais... 


Le policier inspecte de nouveau la voiture endommagée et 
décide de faire venir une remorqueuse pour dégager la bagno- 
le dont le pare-chocs est solidement ancré sous le garde-boue 
avant de l'autre véhicule. Son compagnon, demeuré dans l'au- 
to de patrouille, lance le message par la voie des airs. 


Dans la rue, les jeunes gens se sentent en forme. L'un d'eux 
décide qu’ ‘on est assez d'hommes icitte pour lever ca”. Eten 


un tour de main, c'est fait. 


Le policier examine encore une fois les dommages, se re- 


tourne vers l'assistance: 


— O.K, la, tout est correct? Salut! 


PS 


ALBERT LEMMEL est un jeune homme qui fait présentement son Ser- 
vice National et dont les talents de journaliste sont prétés à LA 
LIBERTÉ par la France au titre de la coopération militaire. 


Albert Lemmel a 22 ans. Il est né dans une région de France qui a de 
tout temps été perturbée par des problèmes linguistiques, l'Alsace. 
On y parle couramment deux langues aux structures totalement diffé- 
rentes: l’alsacien, langue maternelle, et le français, langue officielle, 
actuellement parfaitement assimilée. Notre nouveau collègue a 
toujours vécu en Alsace. || a passé trois ans au centre universitaire 
d'enseignement de journalisme à l’Université de Strasbourg. 


Il a principalement travaillé dans la presse électronique. || a été employé 
pendant un an et demi par la chaïne de radio et télévision régionale FR3, 
Alsace, où il fut animateur d’une émission du matin, et se spécialisa 
dans le reportage sur le vif, hors studio. Il fut aussi producteur et ani- 
mateur d’une émission dialectale sur les minorités françaises,yalsacien- 
ne (bretonne, catalane, occitane, basque, et autres). Son principal su- 
jet: “Le complexe alsacien”, complexe d’origine linguistique mais aussi 
politique puisque au fil des guerres entre la France et l'Allemagne, cette 
région a été ballotée tant de fois d’un camp à l’autre. 


Albert Lemmel pratique les sports — le canoë, le ski de fond, le volley 
ball, l'athlétisme (il a lancé le marteau), les courses en montagne. Côté 
études, il se tourne vers la psychologie et il compte bien s'informer ici 
sur toutes les techniques et thérapies nouvelles. 


Nous lui souhaitons la plus cordiale bienvenue et un heureux séjour 
parmi nous. 


Le feu rouge clignotant disparait dans la nuit. Les curieux 
se dispersent. 


[1 fait chaud, Je décide de marcher un peu. 


Feu clignotant. Orangé, cette fois. La remorqueuse. 


— Où çé qu'y é l'accident? 


— J'ai l'impression qu'il m'accuse... 


— Ah! mais, c'est fini; ils sont partis. 


— Tabar...! 


Vous êtes d'accord? Vous n'êtes pas d'accord? 
Vous avez quelque chose à dire? Ecrivez. Donnez 
votre opinion. Les LETTRES À LA LIBERTÉ sont 


Jean de Lotainville 


Les LETTRES À LA LIBERTÉ 


lues. 


DRE SR PRE 


LA LIBERTÉ, jeudi 26 août 1976 / 3 


Le Collège au Service 
de la Communaute 


Préparez Votre Avenir 
avec Nous 


CONCENTRATIONS 
MAJEURES & MINEURES 
AU NIVEAU UNIVERSITAIRE 


S D'ÉTUDES Le secteur universitaire du C.U.S.B. offre des programmes d'études de 
| PROGRAMME concentrations ‘‘Majeures"” (5 cours) et de concentrations ‘Mineures” (3 


| e Programmes de concentrations majeures [5 cours] et mineures [3 cours] cours) en vue de l'obtention d'un B.A. général ou d'un B.$c., ou en vue 
3 £ ne de l'entrée à une faculté spécialisée et/ou professionnelle dans les univer- 
} e Programmes du B.A. [latin-philosophie] et du B.A. général avec majeures sités canadiennes, dans les disciplines suivantes 
et mineures 
: si MAJEURES et MINEURES en: MINEURES en: 
j e Programme du B.Sc. général. ee Qu 
| : | À PR RE . RENE P Littérature anglaise Langue française 
e Préparation à l'entrée dans une faculté spécialisée des universites Littérature française Littérature canadienne-française 
Î canadiennes Langue et littérature française Histoire du Canada 
D | e Programme du B.A., spécialisation en français, l'équivalent d'une Anthropologie Géographie 
pré-maitrise Histoire Politique 
{ e Programme de formation des professeurs conduisant au brevet Philosophie Physique 
d'enseignement manitobain et a | obtention du B. Ed Psychologie Sciences biologiques: micro-biologie 
{institut Pédagogique] Religion et zoologie 
e Cours du soir accrédités ou non-accredites pour adultes intéresses au Sociologie (et des cours en Economique) 
perfectionnement du français ou à d'autres disciplines Mathématiques 
e Cours accrédités “hprs-campus” dans les régions rurales. Chimie 
l e Programmes spéciaux, du genre collégial et professionnel, en sciences (Majeures à l'étude: Politique, 
l du secrétariat bilingue et autres domaines où le français est un atout Economique, Langues) 
| professionnel dans cette province Le C.US.B offre une centaine de cours académiques à l'intérieur de ses 
{ e Programmes d'études de l'apprentissage du français comme langue programmes de concentrations “Majeures et Mineures”, Plusieurs cours sont 
seconde. offerts l'été ou le soir, au Collège où “hors-campus” 


DEGRÉS UNIVERSITAIRES É 
DÉBOUCHÉS & CARRIÈRES L'INSTITUT PEDAGOGIQUE 


| 
Après un an du B.A. ou du B.Sc.: | Après deux ans du B.A. où du B.Sc L'Institut offre un choix d'une quarantaine de cours professionnels d'éduca- 
Travail social Pharmacie Droit Médecine dentaire tion dans les domaines tels que ‘fondements et psychologie de l'Education, 
Education Art dentaire Médecine Education administration et organisation scolaire, enseignement des humanités et des 
sciences.” 


Le C.U.S.B. prepare l'étudiant a l'obtention 
du B.A. général (3 ans d'études) 
du B.Sc. (3 ans d'études) 


| L'Institut pédagogique du. C.U.S.B. permet aux candidats qui aspirent à 
| du brevet d'enseignement élémentaire (3 ans) 


enseigner dans les écoles élémentaires et secondaires de suivre tous les 
cours academiques et tous les cours professionnels requis pour l'obtention 


: du brevet d'enseignement 
du brevet d'enseignement secondaire (4 ans) J 


du B.Ed. (élémentaire ou secondaire, apres 4 ans d'études) Ils peuvent le faire en s'inscrivant directement en éducation, après leur 


12e annee, en vue de l'obtention du brevet primaire et élémentaire après 
trois ans d'etudes, ou en vue de l'obtention d'un baccalauréat en éducation 
(B.Ed.) apres 4 ans d'études. On peut aussi choisir de prendre une année 
d'etudes professionnelles apres l'obtention d'un premier grade universitaire 


Le C.U.S.B. offre aussi un programme d'études (4 ans) conduisant à 
| l'obtention d'un B.A. AVEC SPECIALISATION en “français” ce qui equivaut 
| à une pré-maitrise. 
| Le C.U.S.B. prépare a une MULTITUDE d'emplois qui demandent une 
| formation de base genérale et variée dans les Scierices Humaines et les 
Lettres, tel que demontre par une enquête aupres des diplomes du 


| C USB. des quinze dernieres années SECRÉTARIAT BILINGUE 

e Clerge 

e Journalisme (Presse — Radio — Television) LES SCIENCES DU SECRETARIAT BILINGUE visent à donner à la future secre- 

e Administration gouvernementale et para-gouvernementale taire un niveau superieur de compétence en français et en anglais, une 

e Enseignement (Enseignants aux niveaux primaire et secondaire formation technique adequate en dactylographie bilingue et en stenographie 
Directeurs d'école — Professeurs et Recherchistes universitaires - bilingue tout en la préparant à devenir secrétaire medicale, où secretaire 
Professeurs de langues) juridique, ou secretaire-comptable, etc., Selon la demande et les besoins 
Techniciens et techniciennes de santé requis. Le directeur et le personnel du programme de sciences du secretariat 
Professions libérales (Bibliothécaires — Travailleurs sociaux et aideront eventuellement l'étudiante à se trouver un bon emploi après les 
orienteurs — Comptables — Psychologues) 2 ans d'etudes, où à s'inscrire à un programme conduisant à un diplôme 

e Travailleurs en services récréatifs ou grade universitaire 


La 
DTA DÉPDTAPT AT 6 AAC UND 0: eue EE 


 _———… - mm 


DU CÔTÉ DE LA CUISINE 


La mise en conserve 
des fruits 
et des légumes 


(suite) 


5 STÉRILISER 


Stériliser les aliments immédiatement après la fermeture des 
récipients, pendant qu'ils sont encore chauds, 


BAIN D'EAU BOUILLANTE 


Les fruits, jus et tomates sont ordinairement stérilisés dans 
un bain d'eau bouillante, soit une grande marmite où une 
bouilloire munie d'un couvercle fermant hermétiquement., On 
met au fond une claie qui permet à l'eau de circuler sous les 
bocaux ou les boîtes, Cette claie peut être de fil de fer, de 
tôle perforée ou de lattes de bois, || faut que la bouilloire soit 
assez profonde pour que les contenants soient recouverts 
de deux pouces d'eau au moins, Si l'eau ne recouvre pas les 
récipients, les produits ne cuisent pas de façon égale et peu- 
vent se décolorer., 


Placer les bocaux sur la claie à 1 pouce l'un et l'autre dans le 
bain d'eau bouillante, La bouilloire employée pour la stérili- 
sation doit être remplie à moitié d'eau à la température voisi- 
ne de celle des bocaux. On peut empiler les boîtes, pourvu 
qu'il y ait suffisamment d'espace pour que l'eau circule tout 
autour, par-dessus et en-dessous de chacune d'elle, Ajouter 
de l'eau bouillante pour couvrir d'au moins deux pouces tous 
les récipients; ne pas verser d'eau bouillante directement sur 
les couvercles de verre car ils pourraient éclater. 


Recouvrir hermétiquement la marmite ou bouilloire de son 
couvercle et amener l'eau au point d'ébullition. Commencer 
à compter la durée de stérilisation à partir du moment où 
l'eau bout vigoureusement (non pas lorsque les premières 
bulles sortent), L'eau doit bouillir à gros bouillons pendant 
toute la durée de la stérilisation 

bouillante si cela gst nécessaire, Ste 


plus d'eau 


riliser pendant le temps 
durées de stérilisation au ‘bain 
Sortir immédiatement les 
pour prévenir tout excès de 


il0rs ajouter 


requis selon le Tableau des 
d'eau bouillante 
d'eau bouillante 


récipients du bain 


uI580n 


Sceller et refroidir les bocaux tel qu'indiqué 
CUISEUR SOUS PRESSION 


Lorsque l'on fait usage de cuiseur sous pression, il est abso- 
lument essentiel de suivre attentivement les instructions du 
fabricant afin de s'assurer que toute bactérie, y inclus les 
spores de ‘Bacille du botulisme”, soit détruite pendant la 
stérilisation 


Si vous avez en main le livret d'instructions du fabricant sui- 
vez-le bien. Les étapes suivantes faciliteront la compréhen- 
sion de la méthode 


1 Verser assez d'eau chaude dans le cuiseur pour atteindre 
la moitié des bocaux 


2 Placer les bocaux ou boîtes sur le support dans le cuiseur à 
un poucg de distance, Les boîtes peuvent être empilées, 
avec une claie entre les rangées, si elles sont disposées 
de façon à permettre une bonne circulation de vapeur tout 
autour, par-dessus et en-dessous chacune, 


3 Ajuster le couvercle du cuiseur et bien le fermer. Commen- 
cer à chauffer, Ouvrir l'évent et le laisser ouvert jusqu'à ce 
que la vapeur s'échappe avec un sifflement bien distinct. 
Cela prend 5 à 10 minutes. Laisser la vapeur s'échapper 


ANR > CD ANA CHR }@RRD< CRD CRD CRD >CERD 


| CAHIER MANITOBAIN 


ER 0 AREA CMD SUN € LP CAO € > AE CD-AHDe € UMR + 


pendant 10 autres minutes afin d'expulser le surplus d'air. 
Si l'excès d'air demeure dans le cuiseur, la température 
élevée, nécessaire à une stérilisation efficace, ne peut être 
atteinte même si la pression correcte est maintenue, Pla- 
cer le régulateur de pression sur le tuyau d'évent ou fermer 
le robinet, 


4 Continuer à chauffer et laisser la pression s'élever lente- 
ment, Lorsque le régulateur de pression enregistre la pres- 
sion requise, commencer à compter le temps de stérilisa- 
tion, Régler la chaleur pour conserver une pression unifor- 
me car si la pression varie il sortira du liquide des 
récipients, S'assurer que la pression est aussi élevée que 
nécessaire et que le temps précis de stérilisation est res- 
pecté. 


5 La stérilisation terminée, enlever le cuiseur du feu et le pla- 
cer sur une planche où un treillis, Laisser tomber la pres- 
sion d'elle-même graduellement à zéro (ceci peut prendre 
de 2 à 1 heure); un refroidissement spontané peut causer 
une fuite de liquide des récipients. Lorsque le régulateur 
indique zéro, laisser reposer 1 à 2 minutes, ensuite ouvrir 
lentement l'évent. Laisser refroidir pendant 2 à 3 minutes 
avant d'enlever le couvercle 


Enlever le couvercle de façon à ce que la vapeur ne soit pas 
dirigée directement sur le visage. Couvrir immédiatement le 
Cuiseur ouvert avec un linge à vaisselle et laisser reposer 1 à 
2 minutes, Découvrir mais laisser les bocaux dans le cuiseur 


jusqu à ce que le contenu cesse de bouillir. Sortir et refroidir 
les bocaux-tel qu'indiqué ci-dessous 

Avec les boîte )n peut ouvrir l'évent du cuiseur dès que 
l'indicateur enregistre zér Enlever les boîtes immédiate 
ment et refroidir tel qu indiqué 


ALTITUDE 


l'on fait 


Lorsaut 


ter la pre: 


usage qd Un CUISOUT SOUS Pression, augmen 


Sion d'une livre pour chaque 2,000 pieds au-dessus 
du niveau de la mer 

l'on fait usage d'un bain d'eau bouillante, ajuster la 
durée de Stérilisation car la durée indiquée ici est d'après les 
altitudes de moins de 2,000 pieds. À ?,000 pieds, l'augmenter 
d'un cinquième et, pour chaque 1,000 pieds de plus, d'un 
autre cinquième. Ainsi, si la durée de stérilisation indiqué 
est de 20 minutes, à 2,000 pieds l'augmenter de 4 minutes 
donc à 24 minutes; à 3,000 pieds l'augmenter de 8 minutes, 
donc à 28 minutes 


Lorsque 


6 SCELLER ET REFROIDIR 
BOCAUX DE VERRE 


Poser les bocaux debout et bien espacés sur une claie, un 
linge sec replié, une planche ou des journaux. Eviter des 
surfaces froides et des courants d'air, car ils pourraient écla- 
ter; ne pas couvrir les bocaux avec un linge car cela retarde- 
rait le refroidissement. Ne pas serrer le cercle sur les bocaux 
à couvercles de métal puisque l'herméticité se fait à mesure 
que le bocal refroidit et tout resserrement pourrait détruire 
le scellage. Dès que le bouillonnement a cessé dans les bo- 
caux, compléter le scellage des bocaux à cercle vissé avec 
couvercle de verre en serrant le cercle de métal (sans 
toutefois étirer la bande de caoutchouc au point de la défor- 
mer); quant aux bocaux à pinces, rabattre en position la 
pince la plus courte. 


Ne jamais ouvrir un bocal après la stérilisation. Parfois le 
contenu d'un bocal se tasse ou il y a perte de liquide pendant 
la stérilisation et un espace se forme au sommet, mais cet 
espace ne nuira pas à la qualité du produit. Ouvrir le bocal 


(Suite, page 6) 


NOMINATIONS 
On 
Banque Canadienne Nationale 


M. Yvon Beaupré Me Yvan Desjardins 


La Banque Canadienne Nationale est heureuse d'annoncer 
les nominations suivantes: M. Yvon Beaupré, directeur 
général adjoint et directeur de la succursale principale du 
500, Place d'Armes à Montréal; Me Yvan Desjardins, direc- 


M. Claude Dieumegarde Me Pierre Genêt 


teur général adjoint et secrétaire général; M. Claude 
Dieumegarde, directeur général adjoint, responsable de la 
Section du placement; Me Pierre Genêt, directeur général 
adjoint, responsable de la Section internationale. 


Les chefs-d'oeuvre de l'Ermitage à la Galerie d'Art, 
Dans la livraison de la semaine dernière de LA LIBER- 
TÉ (page 7), la légende qui accompagnait la photo in- 
titulée ‘Le joueur de luth” indiquait que les 42 tableaux 
exposés valaient entre trente et trente-cinq mille dollars 
Il eut fallu indiquer “entre trente et trente-cinq MIL- 
LIONS”, ce qui n’est pas la même chose, Nous repar- 
lerons de cette fameuse collection de l'Ermitage et du 
Musée de l'Etat russe, de Leningrad qui embrasse qua- 
tre cents ans d'art en Europe occidentale, L'exposition 
à la Galerie d'Art se poursuit jusqu'au 26 septembre. 


LEE, 


Les Canadiens de l'Ouest peu favorables aux deux lan- 
gues officielles. — Une enquête du professeur Réginald 
Bibby de l’université Lethbridge en Alberta démontre 
que les deux langues officielles du Canada sont loin de 
rallier la majorité des citoyens du pays. 


Dans les provinces des prairies, seulement 26 p.c. des 
répondants sont favorables aux deux langues officiel- 
les. En Ontario, le pourcentage atteint 46 p.c. et c'est 
seulement au Québec qu'on retrouve une majorité en 
faveur du bilinguisme institutionnel au Canada. 


Menée de mai à novembre 1975 auprès de 2,000 Cana- 
diens des 30 villes du pays, l'enquête du professeur 
Bibby, alors en poste à l'université York, a été com- 
manditée par l'Eglise Unie du Canada, le réseau anglais 
de Radio-Canada et le solliciteur général du Canada. 


L'analyse sociologique du docteur Bibby révèle un ni- 
veau élevé, et potentiellement explosif, de tension ra- 
ciale et culturelle chez les Canadiens de diverses ethnies. 
Ce sont surtout les tensions entre francophones et an- 
glophones l'anti-sémitisme et la discrimination à l’en- 
droit des Amérindiens qui ont frappé le professeur 
albertain, 


++ x 


Environ 19 p.c. des répondants estiment que les Amé- 
ridiens sont moins intelligents que les blancs, Le pour- 
centage atteint 24 p.c, en Colombie-Britannique et n’est 
que de 11 p.c. au Québec, 


Près de 40 p.c. des Canadiens sont, par ailleurs, oppo- 
sés aux mariages entre blancs et noirs, entre blancs et 
orientaux, entre blancs et Indiens de l’est, Environ 25 
p.c. sont également opposés aux mariages entre blancs 
et Amérindiens du Canada, (Renseignements fournis 
par la Presse Canadienne), 

CRE RE | 


La lutte contre l'inflation, — Les prix des biens et des 
services continuent d'augmenter, À compter du ler 
septembre, le timbre de huit sous présentement néces- 
saire à l’affranchissement d’une lettre ne suffira plus... 
Il faudra maintenant DIX sous, Et on dit qu'au pre- 
mier mars, il en coûtera DOUZE sous pour adresser 
une lettre par la poste. Il y a le prix de l'essence qui va 
Le augmenter le 30 août, d’au moins TROIS SOUS 
ET DEMI 


*+* 


La vie sur la planète Mars. — Les savants américains, 
qui étudient les résultats des travaux de leur robot 
Viking présentement sur la planète Mars, un jour di- 
sent déceler des signes de vie sur Mars, un jour ne pas 
déceler de tels signes. Ils ajoutent que si la vie existe 
sur Mars, ce serait de façon extrêmement embryonnai- 
re. On peut se demander, dans tel cas, s’il s'agirait du 
commencement d’un monde, ou de sa FIN. . Et cela 
pourrait faire songer. . , 


Immigration francophone, — Le gouvernement du Qué- 
bec, par son ministère de l'Immigration et en collabo- 
ration avec le ministère fédéral, a pris des mesures pour 
recevoir sur son territoire des immigrants du Liban, 
pays en ce moment dévasté par la guerre civile, et où le 
français est à l'honneur. 


Le Parti Québécois mobilise, — Il est rumeur d'élec- 
tions pour bientôt au Québec, et les dirigeants du Parti 
Québécois, qui forme présentement l'opposition offi- 
cielle à l’Assemblée Nationale, se prépare activement 
aux élections générales qui auraient lieu le 28 septem- 
bre, Aux dernières élections, le Parti Québécois obtint 
30 pour cent du vote populaire, Les sondages récents 
lui accordent maintenant 34 pour cent. 


K K *# 


Le bigot, — Dans une chronique récente, le raciste Vic 


Grant s'est permis, sur le sujet de la langue des com- 
munications air-sol, des mots désobligeants à l'égard 
de la langue des Canadiens Français, en tentant une 
comparaison avec le français de France. L’unilingue 
chroniqueur devrait commencer par soigner son anglais 
à lui, qui, selon l'expression britannique, est loin de 
“l'anglais de la Reine”... 


4 
mms LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 / 5 


2 > — 


pour combler le vide aurait pour conséquence d'exposer le 
contenu aux organismes nuisibles 


Laisser les bocaux debout pendant lé refroidissement; les 
renverser serait détruire l'herméticité, Ne pas serrer ou enle- 
ver les cercles après refroidissement d'un bocal à cercle 
vissé, car la fermeture pourrait se rompre, 


Après le refroidissement tapoter doucement le couvercle en 
métal des bocaux à l'aide d'une cuillère; si le métal rend un 
son clair et si le couvercle est quelque peu concave, les 
bocaux sont bien scellés, Vérifier l'herméticité des bocaux 
à cercle vissé en renversant chaque bocal pendant une 
minute où duex; s'il n'y a pas de fuite, ils sont bien scellés. 
Si le scellage n'est pas hermétique, réfrigérer et utiliser le 
contenu avant qu'il ne s'avarie, Stériliser à nouveau n'est pas 
à conseiller car le produit serait trop cuit. 


BOÎTES 


Placer les boftes dans l'eau froide immédiatement, Mainte- 
nir l'eau froide en la changeant ou en plaçant les boîtes sous 
l'eau courante, Les retourner délicatement afin que le centre 
ait la chance de refroidir, Laisser les boîtes dans l'eau jus- 
qu'à refroidissement comolet 


Du côté de la cuisine (suite) 


1 ÉTIQUETER ET ENTREPOSER 


Essuyer les contenants à l'aide d'un linge humide, les assé. 
cher parfaitement et les étiqueter au moyen d'une plume 
feutre, Entreposer dans un endroit frais, sombre et sec mais 
ne pas congeler, SI l'endroit n'est pas sombre, envelopper 
les bocaux avec du papier journal où les placer dans des bof 
tes car la lumière peut altérer la couleur du produit, 


Après une semaine examiner chaque contenant, Si les boftes 
coulent ou sont bombées, c'est un signe de détérioration, 
Ne pas utiliser ces contenants, Les jeter hors de la portée des 
enfants du des animaux. 


La congélation peut changer l'apparence et la texture des 
conserves de fruits et de légumes. Toutefois, les conserves 
gelées, une fois décongelées dans les contenant, peuvent 
être consommées sans danger tant qu'il n'y a pas de signe 
de fuite ou de décomposition 

Si les boîtes contenant des fruits et des légumes sont pla- 
cées dans un endroit humide, l'extérieur des boftes peut 
rouiller, | n'y a aucun danger, cependant, à utiliser le produit 
des boîtes rouillées pourvu qu'il n'ait pas de signe de fuite, 


Vous participez au 
Programme des Initiatives Locales 
et vous nous faites 
parvenir votre projet avant 


Ca tombe PL.L.! 


Vous avez de l'initiative et vous présentez un projet au 
Programme des Initiatives Locales? Eh bien! Si votre 
projet est accepté, vous allez contribuer à combattre le 
chômage cet hiver: 

—en embauchant des gens sans emploi inscrits à un 
Centre de Main-d'oeuvre du Canada 

—en mettant votre projet sur pied entre le ter novembre 
1976 et le 31 décembre 1977 


hw Main-d'oeuvre 
et Immigration 
Robert Andras 


Ministre 


—en bénéficiant d'une contributipn fédérale pouvant 
aller jusqu'à $100,000. 

Il fauk que votre idée de projet soit innovatrice (ne pas 
être la duplication d'un produit ou d'un service existant) 
et utile et qu'elle ait pour but de contribuer au mieux- 
être de votre quartier où de vatre localité. 

Faites vite! Votre formulaire doit nous parvenir au plus 
tard le 10 septembre 1976. Ne tardez pas. 


Manpower 

and Immigration 
Robert Andras 
Minister 


Procurez-vous un formulaire de demande dès maintenant au Centre de Main-d'oeuvre du Canada de votre région. 


(Saint-Boniface, 283, rue Taché, téléphone: 985-2517) 


Collège 
Universitaire 


233-0210 


6 / LA LIBERTÉ, jeudi 26 août 1976 


INSCRIPTIONS a) 
pour l'année académique  }, 
1976-1977: 


et en ÉDUCATION: 


au SECRÉTARIAT BILINGUE : 


aux ARTS et SCIENCES Nouveaux: Lundi, 13 septembre, de 10h00 à 19h00 
Anciens : 


À LA BIBLIOTHÈQUE 


Un service de bibliothèque en français est maintenant dis- 
ponible à tous les franco-manitobains, Cette accessibilité a 
été rendue possible grâce à une initiative de la Bibliothèque 
d'extension du Service aux Bibliothèques publiques qui relè- 
ve du Ministère du Tourisme et des Affaires culturelles, Cette 
bibliothèque ne possède qu'une petite collection de livres 
français mais est en mesure de répondre à un grand nombre 
de demandes puisqu'elle a accès aux ressources de la Biblio- 
thèque Publique de Saint-Boniface, De fait la Bibliothèque 
d'extension en prévision de l'extension de ses services aux 
Franco-manitobains avait fait microfilmé au mois d'avril le 
cataloQgu8e de la Bibliothèque Publique de Saint-Boniface. 
On sait que celle-ci possède la collection la plus considéra- 
ble de llvres français dans le secteur public au Manitoba, 


Evidemment le nouveau service ne s'adresse pas aux lec- 
teurs de Winnipeg mais à ceux qui habitent en dehors de cet- 
te agglomération urbaine, Les lecteurs qui habitent un centre 
où 8e trouve une bibliothèque doivent acheminer leurs re- 
quêtes à cette bibliothèque qui se chargera de la transmettre 
à la Bibliothèque d'extension, Les autres doivent envoyer 
leurs demandes directement à la Bibliothèque d'extension 
dont l'adresse est comme suit: 


EXTENSION LIBRARY 
PUBLIC LIBRARY SERVICES 
UNIVERSITY OF MANITOBA 
WINNIPEG, MANITOBA 

R3T 2N2 


On peut s'adresser en français à cette bibliothèque puis- 
que le directeur, M. Douglas Steinburg, a une excellente con- 
naissance de la langue française. 


Les franco-manitobains ne pourront que se réjouir de cette 
réalisation, Jusqu'ici on ne pouvait que déplorer l'absence 
de service dans tous les centres francophones sauf pour 
Saint-Boniface et Saint-Pierre, Mais grâce à une heureuse 
initiative du Ministère du Tourisme et des Affaires culturel- 
les et à la collaboration de M, Steinburg une première étape 
vient d'être franchie, O 


Lettre adressée au gouvernement par un Indien vivant dans une 
réserve: “Faites bien attention à vos lois d'immigration, Nous n'a- 
vOns pas pris assez de précautions avec les nôtres." 


On fait 
toujours 
bonne chere 


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Fi ù 
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chlore, les produits chi- 
miques, les détergents, 
les particules en suspen- 
sion et les impuretés 
organiques tout en préve- 
nant la croissance des 
bactéries. 


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Pour plus de 
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Tél.: 475-1506 


Jeudi, 2 septembre, de 9h00 à 16h00 | 


Mardi, 14 septembre, de 10h00 à 19h00 


2 


EXPRESSIONS COURANTES 


Fautes communes et infamantes à bannir une fois pour toutes 


Parler à travers son chapeau 
{To talk through one's hat] 


Parlant de... [Speaking of...] 
Parlant de musique, avez-vous assisté 
au concert d'hier? 


* Particulier [Particular] 
Il est particulier 


Ilest particulier pour la nourriture 
Fiez-vous à lui, il est très particulier 
Ilest trop particulier pour ce genre de 
travail 


NB. On trouve aussi vétilleur et vétillard 


Parler à tort et à travers/Parler pour ne rien 
dire/Extravaguer/Parler sans savoir/Débiter 
des sottises, 


A propos de 
A PROPOS DE musique, avez 


té au concert d'hier 


vous 45515 


Minutieux, soigneux, pointilleux, vétilleux 
iLest MINUTIEUX, SOIGNEUX, POINTI 
LEUX, VETILLEUX 
l'est DIFFICILE pour la nourriture 
Liez-vous à lui. il est très SOIGNEUX 
ILest trop METICULEUX/MINUTIEUX 
VETILLEUX pour ce genre de travail 


Ce dernier terme (vétillard) est plus péjoratit 


que vétilleux (habituellement enclin à la vétillerie) et vétilleur (en telle ou telle occa 


sion) 


* Pareil 
Je l'aime bien pareil, Viens pareil 


C'est pareil pour moi 


N.B.- Il convient aussi d'éviter le pléonasme 


Quand même À 
le l'aime bien QL AND MEME 
QUAND MIMI 
C'est LA MÊME CHOSE pour moi / 
ÇA M'EST ÉGAI 


Viens 


» populaire pareil comme; on ne dit pas: Il est 


pareil comme son frère mais Il est comme son frère, il est pareil à son frère, il ressem- 


ble à son frère, 
En autant que [Inasmuch as] 


En autant que je sache 
Il travaille en autant qu'on l'encourage 


Prendre une marche [To take a walk] 
Etre en charge [To be in charge] 
C'est lui qui est en charge 
Ilest en charge de la comptabilité 
Il est en charge de la surveillance 
Technicalités [Technicalities] 
Se perdre dans les technicalités 


Ce sont de pures technicalités 
Ces technicalités relèvent des spécialistes 


Les payeurs de taxes [Taxpayers] 


Pamphlet publicitaire 


NB. - En français, le mot pamphlet désigne 


gé contre la religion, la politique, etc 


Autant que, pour autant que, etc. 
AUTANT QUE/POUR AUTANT QUE je 


ache 


Il travaille DANS LA MES RE OÙ on 


l'encouragsé 
Faire une promenade 


Etre de service, de semaine; être préposé à, 
avoir la charge de 

C'est lui qui est DE SERVICI 

Il est PRÉPOSÉ à la comptabilité 


IL A LA CHARGE de la surveillance 


Détails techniques, procédure, subtilités, 

points de détail, questions de forme, etc. 
Se perdre dans des SUBTILITÉS 

- Ce sont de pures QUESTIONS DE FORME 
Ces DÉTAILS TECHNIQUES relèvent des 
spécialistes 


Les contribuables 


Brochure publicitaire 


un écrit satirique et violent, le plus souvent diri 
(Petit Larousse). Gardons-nous donc d'em 


loyer pamphlet au sens de brochure, opuscule, dépliant, prospectus, tract, etc, 
F F 


Charger à [To charge to] 
Chargez cela à mon compte 
- Chargez cela à M. X 


N.B. - Familièrement: Mettez cela sur mon 


To choose [for a] leader 
- On l'a choisi chef 


Etre requis de [To be requested'to] 
- Vous êtes requis de venir 
- Vous êtes requis de ne pas fumer 


Porter à 
PORTEZ cela à mon compte 
DÉBITEZ cela à M. X; PORTEZ cela Al 
COMPTE DE M. X 


compte 


Choisir comme chef 
On l'a CHOISI COMME chef 


Être invité à, prié de... 
Vous êtes INVITE À on vous PRIE DE venir 
PRIÈRE DE ne pas fumer 


N.B, - Inviter se construit avec à et non pas : 


Marier sa fiancée 


Epouser sa fiancée 


N.B.- Marier une personne, c'est la donner en mariage: un père marie sa fille à un bon parti 
Epouser une personne où se marier avec cette personne, c'est contracter mariage avec 


elle 


Enjoindre, notifier quelqu'un 
Je l'ai enjoint de partir 
- On l’a notifié de son renvoi 


Enjoindre à, notifier à quelqu'un 
le LUI ai enjoint de partir 
On LUI a notitié son renvor 


(Service linguistique de RADIO-CANADA) 


ADD à ATEN € VAE ) GER à AURONT € » HAT CHA D à à ARR 


* 


Cahier manitobain 


QUI SÈME LE VENT 
RÉCOLTE LA 
TEMPÊTE 


(Vieux proverbe) 


- 
RTE SE UN US 


Orf 


Collège 
Universitaire 
de 

Saint 
Boniface 


233-0210 


L'Office de rédaction française 


Rédaction, revision de textes, préparation de textes publicitaires, 
version de l'anglais au français. Sous le signe de l'élégance 


3405 - 55 nord, rue Nassau, Winnipeg (Manitoba). Téléphone 247 5522 


LITTÉRATURE CANADIENNE-FRANÇAISE 


(Acadie, Québec, Ontario, Manitoba) 


Professeur: Annette Saint-Pierre 


FEU 


[spectacles et arts 


Les visiteurs de septembre des parcs nationaux du Canada jouissent encore de 
l'enchantement de la nature rehaussée par la sérénité de la fin de l'été et du début 
de l'automne, (PHOTO: Parcs Canada] 


Le joueur de luth - le Caravage 
environ 1596 - Collection du musée de 
l'Ermitage [Leningrad] 


LES MUSÉES NATIONAUX DU CANADA 


en collaboration avec un de leurs musées associés, 
la Galerie d'Art de Winnipeg, 
sont heureux de présenter 
pour la première fois au Canada 

LES CHEFS-D'OEUVRE DE LA PEINTURE DE L'ERMITAGE 

ET DU MUSÉE DE L'ÉTAT RUSSE, DE LENINGRAD 
qui comprennent des oeuvres de Picasso, Matisse, Gauguin, 

Cézanne, Rembrandt, Rubens, Vélasquez, et le Titien 


à la GALERIE D'ART DE WINNIPEG 
du 13 août au 26 septembre 


du lundi au mercredi - de 10h00 à 17h00 
du jeudi au samedi - de 10h00 à 21h00 
le dimanche - de midi à 21h00 


Galerie d'Art de Winnipeg - téléphone : 786-6641 


— Folklore, légende, chanson 
(Lundi et mercredi 16 h 30 à 18h.) 


— Roman moderne et contemporain: Lundi - Mercr. - Vendredi 
10h30 - 9h30 - 8h30 


— Théâtre canadien (les mardis de 19h à 22h.) 


 é 
LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 / 7 


= 


EE 


Ottawa, le 18 août 1976 


Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunica- 
tions canadiennes annonce les décisions suivantes. 


Décision CRTC 76-539 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-751271800 


Moffat Communications Limited 


Demande présentée en vue de renouveler la licence de 
radiodiffusion de CKY-FM Winnipeg (Manitoba) qui expire 
le 30 septembre 1976, 


Décision: APPROUVE 


Le Conseil renouvelle cette licence du ter octobre 1976 au 
31 mars 1979 aux conditiohs qui y seront spécifiées, y 
compris les conditions relatives à la programmation indi- 
quées à la page 22 de la politique MF du 20 janvier 1975, 


Le Conseil est d'avis qu'une programmation premier plan 
ou mosaïque de haute qualité requiert habituellement un 
nombre assez élevé de créations orales, Dans sa 
demande, le titulaire a proposé très peu de créations ora- 
les des catégories 2, 3A, 4 et 5, Lors du prochain renou- 
vellement de licence, le Conseil s'attend à ce que le titulai- 
re démontre qu'il a diffusé une programmation mosaique 
et premier plan de haute qualité malgré le nombre restreint 
de créations orales, ou bien qu'une augmentation signifi- 
cative de ces émissions lui a permis d'atteindre ce niveau 
d'excellence. 


Le Conseil s'attend à ce que le titulaire rende disponible 
au moins trente minutes du temps d'antenne hebdoma- 
daire, sans messages publicitaires, aux membres de la 
communauté, qu'il annonce clairement que cette période 
de diffusion est disponible et qu'il encourage la commu- 
nauté à l'utiliser, 


La présente licence est sujette à la condition que, durant 
la période de diffusion de 6h à minuit, le titulaire consa- 
cre chaque semaine un certain temps aux oeuvres musi- 
cales canadiennes d'après l'article 12 du Règlement sur 
la radiodiffusion (M.A.), soit au moins 15% de toutes les 
oeuvres musicales de la catégorie 6 et 7% de toutes les 
oeuvres musicales de la catégorie 7. 


Le Conseil prend note de l'intention du titulaire d'em- 
ployer un équipement automatique de programmation. 
Dans La radio MF au Canada, le Conseil a affirmé que ‘les 
requérants qui désirent faire usage d'un équipement auto- 
matique doivent démontrer qu'ils accorderont la même 
attention professionnelle à la présentation et à l'identifi- 
cation des éléments de programmation que dans le cas 
d'une diffusion en direct”. Lors du renouvellement de li- 
cence le Conseil s'attendra à ce que le titulaire lui démon- 
tre comment il a rencontré cet objectif. 


Décision CRTC 76-540 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-751296500 


Radio O.B, Ltd. 


Demande présentée en vue de renouveler la licence de 
radiodiffusion de CHMM-FM Winnipeg (Manitoba) qui 
expire le 30 septembre 1976. 


Décision: APPROUVE 


Le Conseil renouvelle cette licence du 1er octobre 1976 au 
31 mars 1979 aux conditions qui y seront spécifiées, y 
compri* les conditions relatives à la programmation indi- 
quées & la page 22 de la politique MF du 20 janvier 1975. 


Le titulaire pourra diffuser de façon simultanée seulement 
durant les périodes autorisées selon l'article 12.2 du 
Règlement sur la radio (MF), tél que modifié. 


Le Conseil s'attend à ce que le titulaire rende disponible 
au moins trente minutes du temps d'antenne hebdoma- 
daire, sans messages publicitaires, aux membres de la 
communauté, qu'il annonce clairement que cette période 
de diffusion est disponible et qu'il encourage la commu- 
nauté à l'utiliser. 


La présente licence est sujette à la condition que, durant 
la période de diffusion de 6h à minuit, le titulaire consa- 
cre chaque semaine un certain temps aux oeuvres musi- 
cales canadiennes d'après l'article 12 du Règlement sur 
la radiodiffusion (M.A.), soit au moins 30% de toutes les 
oeuvres musicales de la catégorie 6 et 7% de toutes les 
oeuvres musicales de la catégorie 7. 


Le Conseil remarque que le titulaire n'a réservé aucune 
sornme précise pour le traitement de musiciens cana- 
diens, dont il utilisera les talents pour fin de diffusion. Le 
Conseil s'attend à ce que le titulaire emploie, quand c'est 
possible, des musiciens locaux et autres talents créateurs 
pour produire du matériel de programmation et pour aider 
les talents créateurs canadiens en s'abonnant aux émis- 
sions souscrites canadiennes. 


Le Conseil prend note de l'intention du titulaire d'employ- 
er un équipement automatique de programmation. Dans 
La radio MF au Canaga, le Conseil a affirmé que “les re- 
quérants qui désirent faire usage d'un équipement auto- 
matique doivent démontrer qu'iis accorderont la même at- 
tention professionnelle à la présentation et à l'identifica- 
tion des éléments de programmation que dans le cas 
d'une diffusion en direct”. Lors du renouvellement de li- 
cence le Conseil s'attendra à ce que le titulaire lui démon- 
tre comment il a rencontré cet objectif. 


DECISION 


Décision CRTC 76-541 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-751270000 


CHUM (Manitoba) Limited 


Demande présentée en vue de modifier la licence de radio- 
diffusion de CHIQ-FM Winnipeg (Manitoba) afin de modi- 
fier la programmation, 


Décision: APPROUVE 


Le Conseil est d'avis qu'une programmation premier plan 
ou mosaïque de haute qualité requiert habituellement un 
nombre assez élevé de créations orales, Dans sa deman- 
de, le titulaire a proposé relativement peu de créations 
orales des catégories 2, 8A, 4 et 5, Lors du prochain 
renouvellement de licence, le Conseil s'attend à ce que le 
titulaire démontre qu'il a diffusé une programmation mo- 
saïque et premier plan de haute qualité malgré le nombre 
restreint de créations orales, ou bien qu'une augmenta- 
tion significative de ces émissions lui a permis d'attein- 
dre ce niveau d'excellence. 


Le Conseil se préoccupe de ce que la musique proposée 
par le titulaire puisse rappeler la musique offerte par des 
stations MA, qui utilisent les formules contemporaine où 
“Top 40", || rappelle au titulaire que la musique diffusée 
par la station MF doit être largement différente de la musi- 
que diffusée par les stations radio MA des genres con- 
temporain ou ‘Top 40", Lors du renouvellement de 
licence, le Conseil examinera la programmation musicale 
du titulaire afin de déterminer si sa politique musicale est 
acceptable, 


Dans son énoncé de politique sur la radio MF, le Conseil a 
noté la préoccupation maintes fois exprimée que le choix 
des émissions musicales est peu varié et que les mêmes 
pièces musicales sont souvent reprises:"... seule une 
fraction des enregistrements disponibles est radiodiffusée 
Lorsqu'on pense à la variété du matériel disponible dans 
les librairies, les magasins de disques, les étalages de 
revues, les pages de loisirs et de divertissement des jour- 
naux, il faut bien reconnaître que la radio est un véhicule 
pauvre d'expression. La radio doit développer sa 
production avec des éléments nouveaux et permettre au 
public de découvrir et d'apprécier un choix plus diversifié 
de pièces musicales et de textes parlés. 


La diversité est un facteur critique pour déterminer la ri- 
chesse de la culture d'une société. Dans le domaine de la 
radio, l'importance d'une discothèque et les diverses fa: 
çons dont on utilise les enregistrements selon un certain 
nombre de formules, sont deux des aspects les plus 
importants de la fonction culturelle de ce medium." 


Le Conseil est d'avis que la façon de répondre du titulaire 
au défi qui lui est proposé par l'exposé de politique sur 
la radio MF n'est pas adéquate. || espère que le titulaire 
apportera des modifications à sés émissions musicales 
au cours de la durée de la licence et qu'il réduira considé- 
rablement la fréquence de reprise des mêmes pièces 
musicales, 


La contribution d'une station progressive au choix des 
auditeurs est fonction de son'désir d'explorer les avenues 
nouvelles où inhabituelles de l'expression artistique aussi 
bien que les domaines négligés et ceux qui ont été ou- 
bliés. Le Conseil désire préciser que le fait d'utiliser trop 
fréquemment les succès populaires ne serait pas confor- 
me à la politique sur la radio MF. 


La présente licence est sujette à la cond&ion que, durant 
la période de diffusion de 8h à minuit, le titulaire consa- 
cre chaque semaine un certain temps aux oeuvres musica- 
les canadiennes d'après l'article 12 du Règlement sur la 
radiodiffusion (M.A.), soit au moins 20% de toutes les 
oeuvres musicales de la catégorie 6 et 7% de toutes les 
oeuvres musicäles de la catégorie 7. 


Le Conseil remarque que le titulaire n'a réservé aucune 
somme précise pour le traitement de musiciens cana- 
diens, dont il utilisera les talents pour. fin de diffusion. 
Le Conséil s'attend à ce que le titulaire emploie, quand 
c'est possible, des musiciens locaux et autres talents cré- 
ateurs pour produire du matériel de programmation et 
pour aider les talents créateurs canadiens en s'abonnant 
aux émissions souscrites canadiennes. 


Décision CRTC 76-542 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-751621400 


CHUM (Manitoba) Limited 


Demande présentée en vue de modifier la licence de radio- 
diffusion de CHIQ-FM Winnipeg (Manitoba) comme suit: 


Données techniques: 


Actuel Projeté 
Fréquence: 94,3 MHz 94,3 MHz 


Puissance: 6,500 watts de 100,000 watts de 
jour et de nuit jour et de nuit 


- changer l'emplacement de l'antenne 


Décision: APPROUVE 


Le Conseil considère que l'augmentation de puissance 
proposée améliorera et étendra le rayonnement de la sta- 
tion dans la région de Winnipeg. 


Guy Lefebvre 
Secrétaire général 


et des télécommunications and Telecommunications 


k ji Conseil de la radiodiffusion Canadian Radio-television 


canadiennes 


Commission 


8 / LA LIBERTÉ, jeudi 26 août 1976 emmener 


VOTRE HOROSCOPE 
Œapuicoue) du 22 déc, au 20 janv, 


Craignez une petite blessure d'amour-propre où une 
querelle avec un ami, Vous serez porté à adresser des repro 
le qui ne seront pas justifiés, On vous témoignera de l'af: 
ection, 


Veuscau du 21 janv. au 19 fév. 


Un ami vous fera part de ses préoccupations, écoutez-le 
avec intérêt et faites passer à l'arrière plan votre égoisme, 
Sur le plan sentimental, un climat de confiance régnera et 
l'amour vous sourira, Indécision injustifiée, 


Porn du 20 fév. au 20 mars 


Ne blessez pas la personne qui vous aime par une criti- 
que injustifiée, Ayez foi en vous-même et vous pourrez réa- 
liser davantage de choses pour le bonheur de l'être cher, Ne 
prêtez pas oreille aux illusions perfides, 


ph du 21 mars au 20 avril 
AT 


Votre sensibilité sera en accord avec celle de la person- 
ne aimée, Vous partagerez ensemble confidences, projets et 
espoirs, Votre situation sentimentale évoluera lentement 
mais sûrement et vous connaitrez un bonheur durable. 


Jauuau du 21 avril au 20 mai 


Les amours et les amitiés seront favorisés. En amour, 
vous serez ardent et vous risquez de vous montrer un peu 
trop exclusif, Ceux dont le coeur est libre pourraient bien 
trouver l'âme soeur au cours d'une réunion amicale, 


Gemuaux 


Il faudra vous efforcer de ne pas manifester d’entorse 
à la vérité dans vos discussions, La personne qui vous aime 
sera compréhensive et vous pardonnera facilement vos tra 


vers, 


JL 


du 21 mai au 21 juin 


du 22 juin au 22 juillet 


Cancer 


Beaucoup de jalousie mais aussi du rêve, de l'amour, de 
la chaleur qui se développent et vous inspirent. Certains 
évènements s'avéreront excellents sur le plan du coeur. Au- 
cune surprise désagréable en vue, 


2 Lon du 23 juillet au 23 août 


Les astres vous seront favorables mais vous ne goûterez 
réellement au bonheur que si vous refrénez votre sensibilité 
et si vous ne cherchez pas à cacher vos émotions sous des 
dehors bourrus ou simplement réticents. 


CC Vruge du 24 août au 22 sept. 


Il semble que vous vous libérerez de vos complexes et 
que vous vivrez plus intensément, plus complètement. Vous 
vous sentirez bien et vous aurez tendance à en faire trop pour 
la personne qui vous aime, 


(Balance ) du 23 sept. au 23 oct. 


Vous aurez la possibilité de modifier le cadre de votre 
vie sentimentale et votre intuition sera excellente, Vous 
récolterez le fruit de vos efforts passés. Vous rencontrerez 
plusieurs nouvelles connaissances sympathiques. 


( s COupion ) pron du 24 oct. au 22 nov. : 


Vie sentimentale assez harmonieuse, un peu trop d'égois- 
me de votre part mais la personne qui vous aime vous teou- 
vera tellement charmant et optimiste, N'exigez pas trop 
d'autrui toutefois, 


(Saitlauc 


Un chagrin passager vous guette mais le soir méme vous 
semblez faire une rencontre qui soulèvera votre enthousias 
me, Ayez confiance en l'avenir, des cvénements heureux ct 
qui vous sont favorables se préparent, S.0 P 


il. 


du 23 nov. au 21 déc. 


Ù 


AVIS 


LE SERVICE DES PARCS ET DE LA RÉCRÉATIO 
DE LA COMMUNAUTÉ DE SAINT-BONIFACE 


O 


Toutes les piscines en plein air de même que les patau- 
geuses fermeront pour la saison 1976 dès après mardi 
le 31 août. La piscine intérieure Bonivital demeurera 
ouverte comme d'habitude. Renseignements: 257- 
3805. 


Ge L IMPLEMENTS LTD. 


30, rue Plymouth, Winnipeg 


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Consultez-nous avant d'acheter, Nous allouons 
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Rés, Gerry : 888-4505 Rodger: 888-2041 


A 


— 


ER EE SR id 


DECISION 


Ottawa, le 18 août 1976 


Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications 
canadiennes annonce les décisions suivantes qui en- 
trent en vigueur Immédiatement, 


Décision CRTC 76-544 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-750984700 
-751224700 
-751223900 


Winnipeg Videon Limited 


Demandes présentées en vue de renouveler la licence de 
radiodiffusion de l'entreprise de télévision par câble des- 
servant un secteur de Winnipeg (Manitoba) qui expire le 
30 septembre 1976 et en vue de modifier la licence com- 
me suit: 


Service aux canaux 2 et 13 
- ajouter la distribution d'émissions d'origine 
(météo); 


- ajouter la réception et la distribution de KGFE-TV canal 
2 Grand Forks (North Dakota) au canal 3, 


Décision: APPROUVE 


Le Conseil renouvelle cette licence du 1er octobre 1976 au 
31 mars 1978 aux conditions qui y seront spécifiées. Cette 
période permettra au Conseil d'étudier le renouvellement 
de cette licence en même temps que celui d'autres licen- 
ces de télévision par câble de la région, 


locale 


La licence est aussi sujette à la condition que, au cas où 
les contrats existants entre le titulaire et The Manitoba 
Telephone System (*MTS") seraient modifiés, renouvelés, 
prolongés ou remplacés, le titulaire serait le propriétaire, 
au minimum, des têtes de ligne locales, des amplifica- 
teurs et des prises menant aux maisons et aux immeubles 
d'habitation, Dorénavant, tout contrat qui sera passé entre 
le titulaire et le MTS est sujet à l'approbation du Conseil. 


Le Conseil a promu une politique d'accès public au canal 
communautaire et note l'enthousiasme de la communauté 
envers le Canal communautaire du titulaire, Néanmoins, 
le Conseil rappelle au titulaire qu'il est responsable du 
contenu de toute la programmation qui est diffusée sans 
égard aux personnes qui la produisent. Par conséquent, le 
titulaire doit s'assurer que ceux qui collaborent aux émis- 
sions du canal communautaire respectent toutes les poli- 
tiques et règlements émis par le Conseil. 


Le titulaire est également responsable, tel que discuté 
dans l'Enoncé de politique sur la télévision par câble du 16 
décembre 1975, non seulement de permettre à la com- 
munauté de produire des émissions communautaires qui 
complètent les émissions des radiodiffuseurs locaux mais 
encore de créer lui-même des émissions qui viendront 
compléter celles produites par la communauté, par exem- 
ple des reportages en direct des assemblées du conseil 
de ville local et des commissions scolaires, des événe- 
ments du sport amateur etc... 


Le Conseil a noté les interventions et les engagements 
du titulaire lors de l'audience publique et s'attend à ce que 
le titulaire prenne immédiatement des mesures afin de 
fournir l'équipement nécessaire à la programmation en 
direct, pour devenir mobile et techniquement compatible 
avec le système adjacent. Cette compatibilité technique 
facilitera, de temps à autres, la programmation à travers 
la ville, Les possibilités de mobilité permettront au titu- 
laire de répondre aux divers besoins et intérêts de chacu- 
ne des communautés de son territoire. 


Lors de l'audience, le titulaire a discuté des dépenses con- 
sidérables occasionnées par la co-production d'émissions 
avec CKY-TV, On se doit de louer ce projet car il permet 
de canaliser les revenus du câble indirectement vers le 
système de télévision en direct et directement vers les 
artistes canadiens. Cependant, ces dépenses ne doivent 
modifier ni les fonds ni les efforts qui sont alloués au 
canal communautaire, De plus, le Conseil espère que les 
bénéfices de ces dépenses profiteront à tous les radio- 
diffuseurs locaux et pas seulement à celui qui est une 
filiale du titulaire. 


Conformément à la politique du Conseil sur la télévision 
par câble, le titulaire doit cesser la distribution de signaux 
radiophoniques à des canaux vidéo. 


Suivant cette politique et les principes énoncés dans l'a- 
vis public du Conseil du 19 juillet 1976, le Conseil 
REFUSE la réception et la distribution de CKX-FM Bran- 
don (Man.), KVBC-FM Grand Forks (N.D.,) et WDAY-FM 
Fargo (N.D:) 


Cette licence est sujette à la condition que le titulaire sup- 
prime les messages commerciaux des émissions reçues 
des stations de radiodiffusion qui ne sont pas autorisées à 
desservir le Canada et qu'il leur substitue du matériel ap- 
proprié, sur réception de l'avis écrit du Conseil. 


Le Conseil reconnaît qu'il faudra au titulaire de licence 
assez de temps pour coordonner ses efforts et élaborer 
ses plans, en collaboration avec les titulaires de licences 
de station de télévision de Winnipeg de manière à ce que 
cette substitution puisse être exécutée efficacement, à 
un prix raisonnable et sans désorganiser les services 
actuellement disponibles aux abonnés. C'est pourquoi le 
Conseil demande au titulaire de licence de présenter un 
rapport avant le 31 octobre 1976 sur les progrès réalisés 
dans la mise en oeuvre et sur le calendrier de cette substi- 
tution. 


Entreprise générale d'électricité 


Fontaine & Compagnie 


165, boulevard Provencher, Saint-Boniface 
Téléphone : 233-7425 


Décision CRTC 76-545 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-750242000 


Greater Winnipeg Cablevision Limited 


Demande présentée en vue de renouveler la licence de 
radiodiffusion de l'entreprise de télévision par câble des- 
servant un secteur de Winnipeg (Manitoba) qui expire le 
30 septembre 1976, 


Décision: APPROUVE 


Le Conseil renouvelle cette licence du ter octobre 1976 au 
31 mars 1978, aux conditions qui y seront spécifiées. Cet- 
te période permettra au Conseil d'étudier le renouvelle- 
ment de cette licence en même temps que celui d'autres 
licences de télévision par câble de la région, 


La licence est aussi sujette à la condition que, au cas où 
les contrats existants entre le titulaire et The Manitoba 
Telephone System ("MTS") seraient modifiés, renouvelés, 
prolongés où remplacés, le titulaire serait le propriétaire, 
au minimum, des têtes de ligne locales, des amplifica- 
teurs et des prises menant aux maisons et aux Immeubles 
d'habitation, Dorénavant, tout contrat qui sera passé'entre 
le titulaire et le MTS est sujet à l'approbation du Conseil. 


Le Conseil a noté les engagements pris par le titulaire lors 
de l'audience à l'effet qu'il augmenterait d'une façon si- 
gnificative le budget d'exploitation consacré à la program- 
mation communautaire ainsi que le personnel affecté à ce 
service afin d'être en mesure de mieux répondre aux divers 
besoins et intérêts de chacune des communautés de son 
territoire, Le Conseil s'attend aussi à ce que le titulaire 
prenne immédiatement des mesures afin de rendre son 
système techniquement compatible avec le système adja- 
cent, Cette compatibilité technique facilitera, de temps 
à autres, la programmation à travers la ville. 


Conformément à la politique du Conseil sur la télévision 
par câble, le titulaire doit cesser la distribution de signaux 
radiophoniques à des canaux vidéo. 


Suivant cette politique et les principes énoncés dans l'a- 
vis public du Conseil du 19 juillet 1976, le Conseil 
REFUSE la réception et la distribution de WDAY-FM 
Fargo (N.D.), KYTN-FM Grand Forks (N.D.) et CKX-FM 
Brandon (Man) à la bande MF, 


Cette licence est sujette à la condition que le titMfaire sup- 
prime les messages commerciaux des émissions reçues 
des stations de radiodiffusion qui ne sont pas autorisées 
à desservir le Canada et qu'il leur substitue du matériel 
approprié, sur réception de l'avis écrit du Conseil, 


Le Conseil reconnaît qu'il faudra au titulaire de licence 
assez de temps pour coordonner ses efforts et élaborer 
ses plans, en collaboration avec les titulaires de licences 


Au cours d'une évolution 
que je ferais remonter à la 
première guerre mondiale, 
on a assisté à un transfert 
progressif du système de 
marché à celui de la con- 
trainte comme mécanisme 
privilégié de la prise de dé- 
cision. L'économie de mar- 
ché a produit des mutations 
brutales d'ordre économique, 
social, culturel et philoso- 
phique. Elle a été à l'origine 
d'une prospérité sans précé-: 
dent dans l'histoire et elle a 
su exploiter à fond les pro- 
grès scientifiques et techni- 
ques, mais ce faisant, elle 
a détruit l’ensemble com- 
plexe des valeurs qui lui ser- 
vait d'assises et de soutien. 


André Raynauld, président 
Conseil économique du 
Canada, devant l'Association 
canadienne du Club de Rome 
Ottawa, le 14 juin 1976. 


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Tél, : 247-2790 
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de station de télévision de Winnipeg de manière à ce que 
cette substitution puisse être exécutée efficacement, à 
un prix raisonnable et sans désorganiser les services 
actuellement disponibles aux abonnés, C'est pourquoi le 
Conseil demande au titulaire de licence de présenter un 
rapport avant le 31 octobre 1976 sur les progrès réalisés 
dans la mise en oeuvre et sur le calendrier de cette substi- 
tution, 


Décision CATC 76-546 


WINNIPEG (MANITOBA) 
-751659400 
-751310400 
-751049800 


Greater Winnipeg Cablevision Limited 


Demandes présentées en vue de modifier la licence de 
radiodiffusion de télévision par câble qui couvre Winnipeg 
(Manitoba) comme suit: 

Tarifs (751659400) 


Actuel Projeté 
Frais d'installation 59,95 $15,00 
Tarif mensuel $5.00 $ 6.00 


Service aux canaux 2 à 13 (751310400 - 751049800) 


- ajouter la distribution de messages météorologiques et 
communautaires au canal 9; 


ajouter la distribution de messages météorologiques et 
communautaires au canal 13 lorsque la programmation 
communautaire n'est pas distribuée, 


- ajouter la réception et la distribution de KGFE-TV canal 
2, Grand Forks (North Dakota) au canal 3. 


APPROUVE EN PARTIE 


Le Conseil APPROUVE une augmentation des frais d'ins- 
tallation à $15.00 et du tarif mensuel d'abonnement à un 
maximum de $5.50, Le Conseil est persuadé que les fac- 
teurs d'inflation justifient des augmentations de cet ordre, 


Décision: 


Les modifications projetées à l'attribution de canaux sont 
APPROUVEES. 


Guy Lefebvre 
Secrétaire général 


Conseil de la radiodiffusion Canadian Radio-television 


ä . des télécommunications and Telecommunications 
canadiennes Commission 


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NA 


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Î 
( 
| 


C'est avec plaisir que le Bureau de direction vous 
présente, membres et propriétaires de notre coopéra- 
tive, ce rapport annuel portant sur les activités et résul- 
tats de l’année se terminant le 31 janvier 1976. 


Comme propriétaires de l'une des plus florissantes 
entreprises de notre région, nous pouvons ressentir 
une vive satisfaction car notre coopérative a connu une 
très bonne année, tel que le révèle la croissance conti- 
nue en ventes, en épargnes et en nouveaux membres. 


MEMBRES 


Cent quatre-vingt-dix-huit personnes ont fait l'achat 
d'une première part l'an dernier pour ainsi devenir nou- 
veaux membres de notre association. Par contre, le 
décès et le déménagement hors de la région ont causé 
un retrait de 125 membres. A la fin de l'année, le nom- 
bre de membres se chiffrait à 977, 


Nous sommes heureux de souhaiter la bienvenue 
aux nouveaux membres. Vous vous êtes joints à quan- 
tité de gens de notre région comme propriétaires d'une 
entreprise coopérative, “une formule véritable d’entre- 
prise libre”. Tous les membres participent aux bénéfi- 
ces de la propriété. Les responsabilités vont cepen- 
dant de pair avec ces bénétices, et elles consistent 
surtout à faire vos achats chez votre coopérative et à 
contribuer à l'administration. Votre Bureau de direction 
et la gérance accueilleront avec plaisir toutes vos sug- 
gestions et les questions que vous voudrez poser. 


FAITS SAILLANTS DES OPÉRATIONS 


Les ventes ont augmenté considérablement cette 
année encore, soit par $613,391.00, pour atteindre un 
total de $3,634,621.00 durant les 12 mois de l'exercice 
financier. 


Les épargnes de l’année se chiffrèrent à $234,643.00, 
soit 6.5% des ventes. Si l’on tient en considération 
que le dividende des Coopératives Fédérées n'était que 
$28,080.00 alors qu'il s'élevait à $68,460.00 en 1974 et 
à $118,140.00 en 1973, nous pouvons en conclure que 
l'année écoulée fut bien réussie. 


Ce qui rend possibles de tels résultats, c'est d’abord 
votre fidélité à faire vos achats chez votre coopérative; 
c'est aussi l'efficacité continuelle des divers secteurs 
de notre entreprise. 


A la réunion de zone pour la région de Saint-Claude, 
M. Alfred Théroux, gérant de la succursale du lieu, 
présente son rapport. À sa gauche, le secrétaire, M. 
Louis Comte, à sa droite, le gérant, M. Raynald Labos- 
sière. 


A l'assemblée annuelle de la Coopérative Saint-Léon 


COOPERATIVE 


Un bon nombre des projets de notre coopérative sont 
orientés vers une efficacité encore meilleure et des bé- 
néfices authentiques pour ses membres. 


RISTOURNE 


Comme par les années passées, votre Bureau re- 
commande qu'après avoir fait provision pour les im- 
pôts sur le revenu, le taux de ristourne à être porté au 
capital des actionnaires soit de 5% dans le secteur 
construction et environ 8% dans les autres secteurs. 


REMBOURSEMENTS EN ESPÈCES 


Les déboursements en espèces aux membres, en y 
incluant les impôts, la remise de 4% de l'investisse- 
ment des actionnaires ayant plus de $100.00 investis, 
la remise totale de leur investissement aux membres 
ayant atteint 70 ans, à ceux qui ont quitté la région, aux 
héritiers des membres décédés, ainsi qu'à certaines 
sociétés à but non-lucratif, totalisèrent $65,831.00. 
Nous estimons que c'est une somme considérable 
pour une année. 


La somme totale de remboursements depuis l'incor- 
poration, le 20 août 1942, s'élève à $400,000.00. Ainsi 
les membres ont économisé une moyenne de 5.9% sur 
les achats faits à leur organisation. 


ACTIF EN IMMEUBLES ET ÉQUIPEMENT 


Les investissements majeurs de l'année furent: 

a) à Saint-Claude, le lancement d'une succursale com- 
portant un terrain, des bâtiments et de l'équipe- 
ment, au coût de $84,818.00. Notons que l'inventai- 
re du 31 janvier 1976 révélait une valeur de $118,000, 


b) à Saint-Léon, l'agrandissement des locaux pour la 
comptabilité et la quincaillerie révélait une dépense 
de $20,232.00 à la fin de l’année. Notre coopérative 
a maintenant une chambre forte pour remiser nos 
dossiers de comptabilité et notre monnaie. Il fallait 
cette protection à une entreprise aussi développée 
que la nôtre. 


BUREAU DE DIRECTION 
Votre bureau de direction a tenu huit réunions géné- 


rales et plusieurs réunions de comités au cours de l’an- 
née 1975. Les membres du Bureau ont aussi assisté à 


Progrès 


SI 


197: 


M. l'abbé 


plusieurs réunions spét 
tres organismes; ils p 
la réunion du district 
personnel, au séminar 
congrès de Portage-la- 
agricole. Nos délégués 
opératives Fédérées ten 
Labossière, président d 
Rondeau, directeur. 


PERSONNEL 


Votre Bureau désire | 
opérative pour leur con 
nier. Partout on reconn 
ployés s’acquittent de 
d'autre part la croissar 
rendement supérieur. 


Le gérant général, M. 


Saint-Claude. Le directeur, M. Hugh Green, fait une 
présentation à Madame Edith Martel en témoignage 
du travail qu'elle a accompli comme membre du comité 
d'étude à l’occasion de l'ouverture d'une succursale à 
Saint-Claude. Le comité de Saint-Claude était compo- comptables MM. Gilbe 
sé de seize personnes et tous reçurent un souvenir en secrétaire, M. Louis Cc 
gage de remerciement pour leur beau travail. Labossière. 


rapport. |! relève le pr 
secteurs des opération 
moire de M. l'abbé Adé 
tembre 1975. Apparais 


Ltée, hommage fut rendu à la mémoire de M. l'abbé 
Adélard Couture, le Desjardins du mouvement coopé- 
ratif franco-manitobain, dont le dévouement, la compé- 
tence et le génie inspirateur furent les germes des réa- 
lisations d'aujourd'hui. Les coopératives de La Monta- 
gne en conservent un impérissable souvenir et s’atta- 
chent à perpétuer son oeuvre. 


/ f 
10 / LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 


constant 


\INT-LÉON LIMITÉE 


1976 


ard Couture. 


3 avec les dirigeants d'au- 
ipèrent particulièrement à 
Winnipeg portant sur le 
irecteurs à Carman, et au 
ie touchant la production 
réunion annuelle des Co- 
Saskatoon furent M. Rhéal 
re coopérative, et M. René 


les employés de notre co- 
tion au progrès de l'an der- 
1e la manière dont les em- 
tâche affecte la clientèle; 
es ventes les oblige à un 


id Labossière, donne son 
accompli dans tous les 
‘endit hommage à la mé- 
D'outure, décédé le 10 sep- 
aussi sur la photo, les 
mte et Louis Kirouac, le 
et le président, M. Rhéal 


Tout en appréciant grandement notre personnel, 
nous devons remarquer que les salaires constituent 
l'item le plus élevé des dépenses. Comme notre coopé- 
rative est de plus l'un des principaux employeurs de la 
région, elle doit s'attacher à développer des politiques 
et programmes adéquats de personnel. C'est par un 
recrutement judicieux et des programmes de perfec- 
tionnement que notre coopérative prévoit obtenir le 
personnel requis à son développement. 


LES PRIORITÉS DE 1976 


1 - DÉPARTEMENT DES PRODUITS AGRICOLES 


Nous avons l'intention de compléter l'étude de la 
manutention des engrais d'ammoniaque anhydre. Lors- 
que les nouvelles usines de Canadian Fertilizers 
Limited entreront en production, la chaïne des coopé- 
ratives de distribution aura de meilleurs approvisionne- 
ments d'urée et d'engrais d'ammoniaque anhydre. L'on 
prévoit que les premières expéditions de cette nouvelle 
usine se feront à l'été 1976 et au début de 1977. Ce 
complexe industriel de $200 millions de Medicine Hat 
sera alors achevé. 


La manutention et l'entreposage de ces produits 
cause des problèmes à votre coopérative. Ils exigent 
un autre investissement de $85,000.00. L'étude de la 
praticabilité d'un centre de distribution d'engrais, sur- 
tout d'ammoniaque, devrait être complétée dans quel- 
ques mois. Votre Bureau sera alors en mesure de déci- 
der de poursuivre ou d'abandonner ce projet. 


2 -LIVRAISON DE CARBURANTS 


Un nouveau camion G.M.C. de la série 6500 avec 
réservoir en aluminium de cinq compartiments d'une 
capacité de 2100 gallons fut acheté au prix de $26,500. 
Ce nouvel appareil de livraison améliorera ia qualité de 
notre service actuel. 


Le 27 mai 1975, les raffineries Consumers Coop 
ont complété 40 ans d'excellents services au système 
des coopératives. Cette raffinerie, propriété des con- 
sommateurs, fut la première raffinerie coopérative du 
monde. Elle est la seule raffinerie possédée complète- 
ment par des Canadiens, si l’on fait exception d’une 
autre petite. 


3 - LA SUCCURSALE D'ALTAMONT 


Votre Bureau de direction a autorisé une étude de 
la possibilité d'ajouter à nos services de garage. Le 


A l'assemblée annuelle du 22 juin 1976. Le président 
de la Coopérative Saint-Léon Ltée, M. Rhéal Labossiè- 
re, présida la réunion avec le secrétaire, M. Louis 
Comte. Le prix de présence, un appareil de télévision 
portatif, fut gagné par M. Cailler, de Manitou. Un se- 
cond prix, tiré à l'intention des moins de 16 ans, fut 
gagné par M. Richard Rondeau, de Saint-Léon. Le vice- 
président, M. Fraser Mcintosh, présenta le rapport du 
bureau de direction. Les comptables, MM. Gilbert 
Comte et Louis Kirouac, présentèrent le rapport finan- 
cier. M. René Rondeau fut réélu directeur et M. Ronald 
Lowry fut élu pour la première fois. L'orateur invité 
était le vice-président de la Fédérée (F.C.L.), M. Ed. 
Klassen. 


département des ventes au détail des Coopératives 
Fédérées est à faire cette étude et nous fera des recom- 
mandations. 


4 - GÉRANCE DES COMPTES RECEVABLES 


Nous devons porter une attention bien spéciale à la 
gérance des comptes recevables et aux inventaires 
au cours de cette année 1976, notre préoccupation 
étant de conserver assez de capital courant et de rédui- 
re les emprunts au minimum. 


CONCLUSIUNW 


Ainsi nous arrivons au terme d'un autre rapport 
annuel, nous fermons la porte d’une autre année qui a 
fourni à notre coopérative de nouveaux progrès, de 
nouveaux défis et une expérience qui permet de les 
relever, 


Le Bureau des directeurs est touché de la confiance 
des membres en l'avenir de notre association telle que 
manifestée par la fréquentation de nos magasins, ser- 
vices et succursales que tous ensemble nous 
possédons et administrons. 


Ces établissements ne survivent que par une clientè- 
le fidèle. Nous vous prions de leur donner votre plein 


appui. 


Nous avançons dans la deuxième moitié de la décen- 
nie 1970; c'est l'occasion pour notre coopérative de 
fournir davantage de leadership non seulement dans 
les affaires, mais dans toute la vie de cette région. 
Nous pouvons tous contribuer à atteindre cet objectif 
en conservant à l'esprit que c'est la mesure de notre 
loyauté et de notre support qui rendront notre coopéra- 
tive forte et vigoureuse. 


Soumis respectueusement par: 


Votre Bureau de direction 
Rhéal Labossière, président 
Fraser Mcintosh, vice-président 
Louis Comte, secrétaire 
René Rondeau, directeur 
Ronald Lowry, directeur 
Roland Talbot, directeur 
Hugh Green, directeur 


Une partie de l'assistance à la réunion de zone tenue 
au centre récréatif de Saint-Claude, le 29 juin 1976. 
On remarque sur la photo, MM. Charles et Joseph Phi- 
lippot, Madame Poirier, MM. Robert Habeck, Léon 
Chappellaz, Arsène Girardin, Roland Rey, Victorin, 
Hubert et Michel Chappellaz, Gilbert Pineau, Gary 
Green et Guy Fournier. 


O 


LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 / 11 


. 


de la vie publique (...) Le flot démocrati- 
que a coulé irrésistiblement par une pente 
qui devenant de plus en plus rapide, ren- 
versera sans violents efforts les impuls- 
sants obstacles que l'on peut tenter de lul 
opposer, Dans ces circonstances, faut-il 
abattre, ou n'est-il pas mieux d'user en 
mauvais gouvernement par la résistance 
constitutionnelle que l'on peut, que l'on 
doit lui faire éprouver en parlement? (,.,) 


“Quels conseils nous ont donnés ceux 
de nos amis qui ont si honorablement pris 
notre défense en parlement? |ls ont dit aux 
ministres: Les Canadiens sauront vous 
punir, et se combiner pour appauvrir votre 
commerce et votre revenu (...) C'est la mar- 
che qu'ont pris les Américains, dix ans 
avant de combattre, Ils ont bien commen- 
cé, et ils ont bien fini dans des circons- 
tances semblables à celles où nous som- 
mes placés, Nous n'en sommes qu'à bien 
commencer (...) Je crois que nous devons 
prendre l'engagement de discontinuer 
l'usage des vins, eaux de vie, rhums et de 
toutes autres liqueurs spiritueuses, impor- 
tées et taxées. L'on trouvera l'avantage pu- 
blic et particulier dans l'abstinence de ces 
objets, Mais qu'au moins, ceux qui croient 
trouver de l'utilité dans l'usage des spiri- 
tueux consomment ceux qui sont fabri- 
qués dans le pays, plutôt que ceux qui 
viennent du dehors. 


“Ce n'est pas par une vaine gloriole que 
je le dis, la résolution me paraît trop natu- 
relle pour qu'elle ait beaucoup de mérite, 
j'ai de suite renoncé à l'usage du sucre raf- 
finé mais taxé, et acheté pour l'usage de 
ma famille du sucre d'érable; je me suis 
procuré du thé venu en contrebande et je 
sais plusieurs personnes, qui en ont fait 
autant, J'ai écrit à la campagne pour me 
procurer des toiles et des lainages fabri- 
qués dans le pays, et j'espère les avoir 
assez: à bonne heure pour me dispenser 
d'en acheter d'importation. J'ai cessé de 
mettre du vin sur ma table et j'ai dit à mes 
amis: Si vous voulez vous contenter de la 
poule-au-pot, d'eau, de bière, ou de cidre 
canadiens, puis de propos bien pleins d'in- 
dignation, si par hasard la politique whig 
ou tory vient en question; bien pleins de 
gaîté sur des sujets légers, les plus variés 
que nous pourrons trouver sur le temps 
présent et passé, sur tout ce qui nous pas- 
sera par la tête, allons venez, et dinons 
sans un verre de vin (...)" 


LES DÉPUTÉS CANADIENS FRANÇAIS 
PARAISSENT À LA CHAMBRE VÊTUS 
D'ÉTOFFE DU PAYS. LES ASSEMBLÉES, 
SE MULTIPLIENT, LES FOULES SONT 
SUREXCITÉES 


Le 18 août 1837, Lord Gosford convoque 
la Chambre. Les députés y paraissent vêé- 
tus d'habits d'uétoffe du pays», portent des 
chaussons tricotés à la main, des souliers 
faits à la maison. L'atmosphère devient 
tellement tendue que le gouverneur pro- 
roge la Chambre au bout de dix jours. 


Les assemblées se multiplient à Mont- 
réal. Les foules sont surexcitées. Le vent 
de la révolte souffle. Le 23 octobre, à l'as- 
semblée dite ‘‘des Six-Comtés”, tenue à 
Saint-Charles-sur-le-Richelieu, Papineau 
prend peur, tente de calmer la foule, Mais 
le docteur Wolfred Nelson, le président de 
la réunion, proclame: ‘Je dis que le temps 
est venu. Je vous conseille de mettre de 
côté vos plats et vos cuillers d'étain pour 
en faire des balles”, Le docteur Côté ren- 
chérit: “Le temps des discours est passé. 
C'est du plomb qu'il faut envoyer à nos 
ennemis!" 


LA POPULATION ANGLAISE DE 
MONTRÉAL RÉAGIT, S'ARME 


A Montréal, on a distribué des armes à 
la population anglaise, Les Fils de Ja 


Liberté, qui se sont donnés pour mission 
“d'émanciper notre pays de toute autorité 
humaine, si ce n'est celle de la démocra- 


REVETEMENT MURAL : 942-7317 


WESTERN 


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LE PLUS GRAND ASSORTIMENT 
DE PEINTURE ET DE 
REVETEMENT MURAL 
DANS L'OUEST CANADIEN 


Hargrave et William 


L'INSURRECTION … (suite) 


tie”, constituent un corps armé que Lord 
Gosford ordonne de dissoudre, Au sortir 
de l'une de leurs réunions, le 6 novembre, 
les Fils de la Liberté sont attaqués par un 
parti du Doric Club, association anglaise 
adverse, Les membres du Doric Club sor- 
tent vainqueurs de la bagarre et se dirigent 
vers l'ateller de Perreault, qui imprime le 
Vendicator, journal du docteur O'Calla- 
ghan, qu'ils mettent à sac, Puis ils mena- 
cent la résidence de Papineau. 


Le commandant militaire, John Colbor- 
ne, a reçu des renforts du Haut-Canada et 
des Maritimes, || fait parader des batail- 
lons dans la ville, Des coups de fusils sont 
tirés contre les maisons des Loyalistes, 
Le curé Paquin, de Saint-Eustache, écrit 
que ‘‘dans les campagnes, des politiques 
exaltés parcourent les chemins, la nuit 
(mutilant) les chevaux et autres bestiaux 
et (causant) des dommages en plusieurs 
endroits" 


L'AUTORITÉ RELIGIEUSE INTERVIENT 


L'autorité religieuse est intervenue, Le 
24 octobre, l'évêque de Montréal, monsei- 
gneur Lartigue, a lancé un mandement 
rappelant à ses ouailles le “devoir du ca- 
tholique à l'égard de la puissance établie", 
La Minerve écrit que ce document est ridi- 
cule ‘absurde, Le Canadien s'est pronon- 
cé ‘‘contre toute rébellion", || est tard. 


Gosford a demandé à Londres l'autorisa- 
tion de proclamer la loi martiale et suspen- 
dre l'habeas corpus. Le 16 novembre, il 
ordonne l'arrestation des chefs patriotes. 
Le président des Fi/s de la Liberté, André 
Ouimet, est emprisonné. Papineau, 
O'Callaghan, Perreault, Brown, prennent 
la fuite, Ce jour-là, sur la rive sud, entre 
Chambly et Longueuil, des patriotes, sous 
la conduite de Bonaventure Viger et du 
docteur Kimber, attaquent un détachement 
du Montreal Volunteer Cavalry, C'est la 
révolte. 


LES CAUSES VÉRITABLES DE LA 
RÉBELLION SONT COMPLEXES, 
ET LOINTAINES 


Durant longtemps, on a expliqué les 
événements de 1837-1838 par quelques 
formules simples. Les recherches du pro- 
fesseur Fernand Ouellet montrent que les 
causes de la rébellion sont complexes, et 
lointaines, 


“Certains historiens, écrit-il, (...) ont vu 
dans le mouvement insurrectionnel de 
1837-38 le fruit d'une poussée subite de 
colère et d'indignation, évidemment non 
préméditée, qui aurait été déclenchée par 
les résolutions de Lord Russell qui vio- 
laient un principe constitutionnel. Cette 
vue des choses nous paraît assez peu con- 
forme à la mentalité canadienne-française. 
Le recours spontané aux armes n'a jamais 
été le moyen de prédilection utilisé par les 
Canadiens Français pour réaliser leurs 
objectifs collectifs ou pour faire valoir 
leurs réclamations. Lafontaine qui les con- 
naissait bien disait que leur arme princi- 
pale était l'inertie et, ajoutons-le, l'agita- 
tion verbale, Les insurrections ne s'expli- 
quent principalement ni par une réaction 
spontanée ni par le souci de défendre des 
principes, soit politiques, soit constitu- 
tionnels. La masse paysanne ne vivait pas 
encore à l'âge du libéralisme ni à celui de 
la démocratie”. 


“(...) Il nous paraît évident que si le mou- 
vement insurrectionnel n'avait eu que des 
racines politiques, même lointaines, il 
n'aurait pas eu lieu. || est non moins 
clair que s'il n'avait engagé que des prin- 
cipes abstraits, il n'aurait en aucune façon 
mobilisé la masse rurale, pas plus au res- 
te que les professions libérales. (...) La 
crise qui prépare l'explosion insurrection- 
nelle, était d'abord économique et sociale 
avant d'être politique. La crise agricole, 


7 


PEINTURE : 942-7271 


les tensions démographiques et sociales, 
la situation particulièrement critique des 
professions libérales sont les fondements 
principaux de la réaction nationaliste qui 
mobilise certaines élites et rallie une por- 
tion importante de la masse, On ne niera 
pas non plus l'influence des idéologies 
autres que le nationalisme (.,,) Le libéra- 
lisme français et anglais, le radicalisme 
britannique, la démocratie jeffersonnienne 
et jacksonnienne ont tour à tour et à des 
degrés divers influencé les élites politi- 
ques en fonction même des besoins qui 
leur étaient propres, Mais des courants 
idéologiques n'ont jamais rejoint les mas- 
ses rurales pas plus que la minorité 
ouvrière, Au total, on dira que ces 
systèmes de valeurs et de pensée demeu- 
rent tributaires des fins poursuivies par 
l'idéologie dominante, le nationalisme, 
Ajoutons qu'avant de s'exprimer dans deux 
insurrections successives, la réaction na- 
tionaliste, parce qu'elle visait au contrôle 
des structures politiques au profit des 
professions libérales et de la nationalité 
canadienne-française, s'affirme au niveau 
politique, À partir de 1806, les conflits po- 
litiques s'enracinent en même temps que 
les malaises économiques, les pressions 
démographiques et les tensions sociales. 
(...) 


L'historien fait remarquer qu'il ne faut 
“pas oublier non plus le rôle capitai des 
personnalités dominantes, en particulier 
celui de Papineau. Ce dernier est à la fois 
le reflet de la situation, un de ses princi- 
paux définisseurs et l'instrument par 
lequel s'exprime la réaction nationaliste. 
Ses ambitions, ses intérêts et surtout sa 
personnalité en font l'homme de cette ré- 
action. Arrivé à la tête du mouvement na- 
tionaliste pour toutes sortes de motiva- 
tions, il parvint à en conserver la direction 
pendant près de vingt-cinq ans. Après 
1830, il forme le projet de devenir prési- 
dent d'une république canadienne-fran- 
çaise indépendante où rattachée à l'Angle- 
terre par des liens fort ténus. Mais Papi- 
neau était l'homme de l'opposition, de 
l'obstruction systématique et de l'agita- 
tion verbale. |! n'était pas de taille pour 
l'action. Idéaliste, doctrinaire, indécis, 
profondément tiraillé entre des tendances 
contraires, son royaume était la Chambre 
d'Assemblée. || était davantage le symbo- 
le que l'animateur d'un mouvement révolu- 
tionnaire, En somme, rien ne le prédispo- 
sait, si ce n'est son ambition et la fidélité 
au mythe qu'il incarnait, à être le chef 
d'une insurrection et à le demeurer après 
tout. Pourtant ses attitudes politiques 
conduisent directement à une prise d'ar- 
mes. L'obstruction systématique qu'il pra- 
tique après 1831-32 et l'intransigeance de 
ses revendications ne pouvaient avoir d'au- 
tre issue à moins que l'Angleterre et la mi- 


PAP A D CP RS A 
TRANSPORT CANADA 


SOUMISSIONS 


Le SOUMISSIONS CACHE: 
TÉES, adressées à Transport 
Canada et marquées ‘Soumis- 
sion pour travaux de peinture à 
l'extérieur - Immeuble du termi- 
nus de l'Aéroport International 
de Winnipeg”, seront reçues jus- 
qu'à 3h00 P.M., HEURE DE WIN- 
NIPEG, le 17 septembre 1976, 
pour des travaux de peinture des 
surfaces déjà peintes de l'Iim- 
meuble du terminus de l'Aéroport 
International de Winnipeg. 


Les plans, devis, documents 
contractuels et autres renseigne- 
ments peuvent être obtenus au 
bureau de l'Agent régional des 


norité britannique du Bas-Canada ne con- 
sentent à des concessions globales, Au 
moment où débute l'année 1837, les 
conflits politiques paraissent Insolubles, 
En somme, les insurrections de 1837-38 
seraient l'aboutissement logique d'un en- 
semble de facteurs, dont certains jouaient 
depuis les premières années du XIXe siè- 
cle, Est-ce à dire, demande Ouellet, que 
cela suffisait à garantir le succès de l'opé- 
ration?" 


On se ressent au pays, en 1837, de la 
crise économique qui sévit en Angleterre 
où, dès le début de l'année, on signale des 
faillites bancaires, Les récoltes y avaient 
été mauvaises, ce qui aurait pu aider le 
Haut-Canada et le Bas-Canada, mais on 
n'est pas en mesure de tirer profit de la si- 
tuation, 


Les Etats-Unis subissent aussi une 
crise, et au mois de mai, les banques ces- 
sent les paiements en espèces, ‘La crise 
financière, poursuit Ouellet, rejaillit ensui- 
te en Angleterre, (...) Au total, l'année 1837 
aurait été particulièrement dure en Angle- 
terre, Lorsqu'on connaît la sensibilité ex- 
acte de l'économie bas-canadienne à la 
conjoncture qui prévaut dans la métropole, 
on peut être assuré de trouver dans la 
vallée du Saint-Laurent une situation ana- 
logue. D'ailleurs le Bas-Canada était déjà 
travaillé profondément par la crise agri- 
cole”, 


Ouellet cite La Minerve, qui traite de la 
situation à Montréal: 


“La glace sur le fleuve, déclare un ob- 
servateur, est maintenant sillonnée de tra- 
verses dans toutes les directions; et les 
gens du sud ont un accès facile à la ville. 
Cependant les chemins sont toujours 
mauvais, le vent les remplit à mesure 
qu'ils se battent, li vient peu de monde 
au marché, et le prix des provisions aug- 
mente toujours et l'argent devient de plus 
en plus rare, Sans les secours que reçoit 
l'indigence à la maison d'industrie, il n'y a 
pas de toute une quantité de pauvres gens 
seraient morts de faim et de froid dans la 
longue et rigoureuse saison de l'hiver. 
Quoique la détresse ne soit pas aussi 
grande dans nos districts que dans celui 
de Québec, il ne laisse pas d'y avoir 
beaucoup de nécessiteux. Les récoltes ont 
été bien médiocres dans beaucoup de pa- 
roisses, La rareté de l'argent est à l'ordre 
du jour dans presque tout le pays”. 


(A SUIVRE) 


M. GODIAS BRUNET 


Nous apprenons que Monsieur Godias Brunet, bien connu à 
Saint-Boniface, auteur et calligraphe de renom, et dont on 
lit à l'occasion les textes dans LA LIBERTE, a fait une chute 
à son domicile et s'est fracturé un bras. Nous lui offrons nos 
voeux de prompt rétablissement, 


AVIS 


Le DOCTEUR GILBERT BOHÉMIER 
annonce que son bureau, situé au 


Centre culturel Sabourin, à Saint-Pierre 
est maintenant situé avenue Jolys, Est. 


Au téléphone: 433-7256 


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Canada, 6e étage, 125, rue Garry, 
C.P. 8550, Winnipeg, Manitoba, 
R3C CP6, sur réception d'un chè- 
que visé au montant de $25.00 
fait à l'ordre du Receveur général 
du Canada. Le ministère ne s'en- 
gage à accepter ni la plus basse 
ni aucune des soumissions. 


D. À. Lane 

Administrateur, 

Région du Centre 
Administrateur des Transports 
aériens du Canada. 


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Des soumissions’  cachetées, 
adressées à Transport Canada et 
marquées “Soumission pour qa- 
rage d'équipement - Aéroport In- 
ternational de Winnipeg", seront 
reçues jusqÜ'à 3h P.M., HEURE 
DE WINNIPEG, le 10 septembre 
1976, pour la construction d'une 
allonge au garage servant à remi- 
ser l'équipement lourd à l'aéro- 
port International de Winnipeg, 
Winnipeg, Manitoba. 


Les plans, devis et documents 
contractuels peuvent être obte- 
nus sur demande, de Transport 
Canada, Agent régional des Ap- 
provisionnements, 6e étage, 125, 
rue Garry, Case postale 8550, 
Winnipeg, Manitoba, R2C OP6, 
accompagnée d'un chèque visé 
fait à l'ordre du Receveur général 
du Canada au montant de $25. Le 
ministère ne s'engage pas à ac- 
cepter la plus basse soumission 
ou quelque autre des soumis- 
sions reçues. 


D. À. Lane 

Administrateur, 

Région du Centre 
Administration des Transports 
aériens du Canada. 


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Des soumissions  cachetées, 
adressées à Transport Canada et 
marquées “Soumission pour pro- 
longement d'égout, Aéroport de 
Le Pas”, seront reçues jusqu'à 
3h00 P.M,, HEURE DE WINNI- 
PEG, le 4 septembre 1976, pour 
le raccordement de deux immeu- 
bles à appartements et un garage 
d'entretien au système d'égout 
de l'Aéroport de Le Pas, Manito- 
ba. 


Les plans, devis et aocuments 
contractuels peuvent être obte- 
nus sur demande, de Transport 
Canada, Agent régional des Ap- 
provisionnements, 6e étage, 125, 
rue Garry, C.P. 8550, Winnipeg, 
Manitoba, R3C OP6, sur récep- 
tion d'un chèque visé au mon- 
tant de $25.00 et fait à l'ordre du 
Receveur général du Canada. Le 
ministère ne s'engage pas à ac- 
cepter la soumission la plus 
basse ou quelque autre des sou- 
mISSIOnS reçues. 


D. A. Lane 

Administrateur, 

Région du Centre 
Administration des Transports 
aériens du Canada. 


M. J.-A. SCHIMNOWSK!I, président 


La 
12 / LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 


elles du reste du pays 
sur peut-être la plus 
Ai tiquement évoluée du 
corps électoral québécois. 
Il aura en retour ramené au- 
puys un document qui ne 
voudra rigoureusement rien 
dire de plus tant qu'il n'aura 
pas été enrichi d'une procé- 
dure dûment acceptée d'a- 
mendement; tout au plus M. 
Trudeau aura-t-il accru los 
craintes de milliers de sos 
concitoyens québécois vou- 
iant que le pouvoir fédéral 
soit plus fortement tenté que 
Jamais, après le rapatriement 
d'utiliser la constitution à 
son avantage, avec ou sans 
formule de modification. 


Le mellleur consell que 
l'on pourrait présentement 
donner à M. Trudeau serait 
de s'abstenir de toute ini- 
tlative unilatérale qui n'au- 
ralt pas des chances raison- 
nables de rallier l'opinion 
des Québécois, y compris 
de leur gouvernement légi- 
time qui siège à Québec. 


Ce qui presse bien davan- 
tage que le rapatriement de 
l'AANB pour M. Trudeau à 
l'heure actuelle, c'est de 
trouver au sein de son équipe 
ministérielle un collègue an- 
alophone capable de prendre 
sur ses épaules avec con- 
viction et autorité morale la 
question du bilinguisme qui 
demeure pour l'instant la 
plus pressante. Qu'on oublie 
quelque peu le Québec à cet 
égard: M. Trudeau peut très 
bien continuer de s'en char- 
ger et, s'il paraît défalllir, 
MM. Marchand, Joyal, De 
Bané et autres seront là pour 
le lui signaler, C'est pour 
l'heure le Canada anglais qui 
traîne la patte. Il est temps 
que se lève parmi l'équipe 
relativement faible des mi- 
nistres et des députés an- 
glophones les leaders qui 
pourront se charger plus 
directement de cette dimen- 
sion du problème. Cela pres- 
se bien plus que le repatrie- 
ment de l'AANB. 


On ne saurait enfin oublier 
que la crise de confiance qui 
frappe le gouvernement pro- 
cède probablement davanta- 
ge de facteurs économiques 
que de la question linguis- 
tique. Cet aspect de la crise 
remonte directement au dé- 
part de M. John Turner, qui 
n'a pas été remplacé. 


M. Turner n'était ni un 
économiste, ni un financier, 
ni un capitaine d'industrie. |! 
était ce qu'il y a de plus clas- 
sique en politique, c'est-à- 
dire un avocat. Mais il inspi- 
rait confiance aux milieux 
d'affaires et à de larges sec- 
teurs de l'opinion, parce qu'il 
avait la réputation de se tenir 
debout devant M. Trudeau. || 
possédait en outre un excel- 
lent nez politique et écono- 
mique. Ce qu'il ne savait pas 
de science direcie, il savait 
le puiser à bonne source. 


Les changements... 


Mals même si son départ 
remonte à près d'un an, M, 
Turner n'a pas été remplacé, 
Parmi les ministres qui diri- 
gent présentement des mil- 
nistères économiques, au- 
cun ne jouit d'une autorité 
particulièrement forte auprès 
des milieux d'affaires. Seuls, 
à vral dire, MM. Sharp et 
Drury ont à cet égard une 
taille supérieure, Mais lis 
sont maintenant arrivés à 
l'âge de la retraite, et les dé- 
lals que M. Trudeau met à le 
reconnaître témoignent de la 
faiblesse du reste de l'équipe 
ministérielle en matière éco- 
nomique. 


S'il veut surmonter la crise 
actuelle, M. Trudeau devra 
s'employer avant tout à res- 
taurer l'autorité économique 
de son gouvernement. Cela 
ne sera possible que s'il 
réussit à définir des politi- 
ques économiques mieux 
adaptées aux besoins du 
pays et à s'entourer de col- 
laborateurs capables d'Inspl- 
rer davantage confiance aux 
divers agents de l'économie. 


Sous l'angle de l'aptitude à 
faire face aux problèmes re- 
liés à l'unité canadienne, le 
Parti libéral conserve une 
avance objective sur le Parti 
progressiste-conservateur et 
le Parti néo-démocrate, qui 
en sont encore à tenter de se 
donner une base solide au 
Québec. Les libéraux ont 
toutefois très souvent joué 
cette corde dans le passé. Il 
en est resté chez plusieurs 
un certain goût de cendre qui 
finit par rendre sceptiques 
et désabusés maints esprits 
qui seraient normalement 
disposés à une action cons- 
tructive. Rien ne risquerait 
de desservir davantage le 
pays et les Libéraux eux-mé- 
mes qu'une tentative plus ou 
moins machiavélique visant 
à utiliser encore une fois 
dans le contexte actuel la 
question de l'unité canadien- 
ne pour leurs propres fins 
politiques. 


La crise de confiance dont 
souffre le gouvernement Tru- 
deau est sans doute susci- 
tée en partie par des  élé- 
ments qui s'opposent à l'a- 
vènement d'une unité réelle 
et durable entre les deux 
peuples fondateurs. Mais 
elle s'alimente aussi à bien 
d'autres causes, dont les 
plus importantes découlent 
des politiques du gouverne- 
ment. Pour refaire son auto- 
rité, celui-ci ne saurait em- 
prunter de meilleure voie que 
celle d'un renouvellement en 
profondeur de ses politiques 
et de son équipe ministé- 
rielle. Ce renouvellement est 
devenu pressant. Mieux vau- 
dra toutefois attendre un 
certain temps et avoir un vrai 
renouvellement que d'avoir 
tout de suite des initiatives 
isolées qui ne feraient que 
changer le maquillage. 


Claude RYAN 


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LE BILINGUISME 


par BENOÎT PARIS, o,m.l, 


QU'EST.CE QUE C'EST? 


Si nous sommes encore à la recherche d'une définition 
du bilinguisme c'est qu'il est bien difficile d'en saisir l'es- 
sence, d'en mesurer l'étendue, 


De quoi s'agit-il au juste? Un bilinguisme individuel, ou 
bien social et politique; un bilinguisme au niveau administra- 
tif et économique? Et à quel niveau, s'Il-vous-plañ? Pour se 
tirer d'embarras dans les deux langues en question? Pour 
travailler dans les deux langues là où des connaissances 
supérieures sont requises? Pour son profit personnel où pour 
conserver l'identité culturelle de son milleu? 


Il faut donc savoir ce que l'on veut; il faut à tout prix bien 
déterminer le but à poursuivre avant de songer aux moyens 
à prendre. 


Mais il y a encore beaucoup plus. Le bilinguisme s'adresse 
à des êtres humains, Or, les êtres humains ne sont pas des 
outils; ils sont faits de chair et de sang. Dès que nous par- 
lons de deux langues, nous parlons de deux groupes ethni- 
ques; deux groupes ethniques qui vivent avec l'image qu'ils 
se font d'eux-mêmes, avec leurs émotions qui sont différen- 
tes, avec leur niveau de vie socio-économique différent, |l y a 
donc beaucoup plus que la facilité à s'exprimer en deux lan- 
gues différentes, Il s'agit de deux cultures, de deux modes 
dont les langues sont le véhicule. 


AU NIVEAU DE L'APPRENTISSAGE 


Rappelons-nous tout d'abord que la langue maternelle 
n'est pas nécessairement la langue dominante. || semble 
même évident que, dans notre contexte nord-américain, l'an- 
glais soit la langue dominante chez tous les groupes minori- 
taires, || peut aussi exister un soi-disant bilinguisme à un 
bas niveau de connaissance dans les deux langues. 


Le bilinguisme suppose deux systèmes linguistiques co- 
ordonnés, mais indépendants l'un de l'autre et sans compé- 
nétration réciproque. Les vrais bilingues sont donc des cas 
d'exception. || s'agit en effet de — deux langues différentes 
— entendues de deux manières différentes — au moyen des 
mêmes organes auditifs d'un même locus — pour être asso- 
ciés de deux manières différentes — aux mêmes centres cé- 
rébraux lesquels susciteront — deux expressions différen- 
tes — à l'aide des mêmes organes phonateurs. Ajoutons en- 
core que la langue seconde est enregistrée dans l'esprit du 
locus en une symbolique propre à la langue première, et que 
cette symbolique est transformée enirritations neuro-physio- 
logiques coutumières. C'est de là que naissent les interféren- 
ces dans la pensée et dans l'expression. 


Il s'ensuit donc que, avant d'entreprendre l'apprentissage 
d'une deuxième langue, il faut assurer la connaissance de la 
première. || ne faudrait pas conclure par là qu'il est impossi- 
ble d'apprendre deux langues simultanément, || est même 
conseillé de commencer l'apprentissage d'une langue 
seconde dès la troisième année scolaire, Mais dans ce cas, il 
est question de langue seulement et non de tout un program- 
me bilingue. Nous revenons ainsi à la question du début: 
quel but poursuivons-nous? 


UN CHOIX S'IMPOSE 


Ou bien d'autres choisiront pour nous: c'est-à-dire la 
société dans son ensemble. Là où une langue domine forte- 
ment le milieu, la minorité ethnique a vite fait d'embofñter le 
pas à moins de prendre nettement conscience de son identité 
et des moyens de l'assurer. On peut rencontrer les attitudes 
les plus diverses mais conduisant toutes au même dénoue- 
ment. Du côté de la majorité, c'est tout d'abord le contrôle 
de l'économie. Ce contrôle lui permettra de mesurer comme 
elle l'entend les concessions faites à la minorité. Nous 
aurons ainsi des périodes de tolérance, d'ostracisme, de con- 
descendance et, par exception, des moments de bonne 
volonté et de justice. Mais il vient toujours un moment où 


cette majorité dit: vous n'irez pas plus loin. Les gens de l'air. 


viennent de prouver encore une fois ce que l'histoire a tou- 
jours enseigné. 


Du côté de la minorité, ce peut être le désir d'une assimi- 
lation rapide ou encore le souhait d'un bilinguisme pieux qui 
ne dérangera personne ni chose. Adaptation, bonne entente; 
tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes: les politi- 
ciens s'assurent d'une attitude qui ne leur coûtera aucun 
vote, l'Eglise est pour tous sans distinction c'est-à-dire pour 
la majorité, les professeurs ont bien soin de suivre le cou- 
rant, le public dans son ensemble s'assure qW'il ne trouble en 
rien la paix générale en se conformant à toutes les coutumes 
et à tous les usages qu'il voit chez les autres. || peut au be- 


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soin devenir dur pour les siens, qui osent ébranler les 
structures établies: 1! doit prouver à tous qu'il ne partage pas 
de telles idées, 


La situation est encore plus grave (et se comprend mieux) 
pour celui qui est maintenu dans une situation économique 
Inférieure au niveau normal, Dans ce cas, sa langue, sa cultu- 
re, et surtout son accent deviennent la cause de tous ses 
maux, |l suffit d'ailleurs de rappeler cet accent à la mémoire 
pour le faire entrer sous terre, 


Mais si le groupe minoritaire veut assurer son propre des- 
tin, alors il se doit de déterminer d'une manière blen précise 
le but à atteindre et de choisir les moyens pour y arriver, 


CONCLUSION 


Evidemment, il faut reconnaftre à chaque personne le droit 
de choisir la forme d'identité ethnique qu'elle désire, Mais il 
ne faut pas non plus lâcher la proie pour l'ombre: faux- 
fuyants, prétextes plutôt que raisons profondes, attaques 
aux personnes plutôt qu'aux structures établies, 


Si la communauté francophone, en milieu minoritaire, veut 
survivre et s'épanouir, elle doit établir des bases bien solides 
dans la famille et à l'école, Elle doit également sortir des ca- 
dres étroits de la cuisine ou de la salle de classe pour rayon- 
ner à tous les échelons de la société. Nous parlons souvent 
d'adaptation à notre milieu, C'est le cas de préciser: accep- 
tez-nous et respectez-nous pour ce que nous somrnes, 


Même si les groupes minoritaires ne peuvent guère exer- 
cer de pression économique, ils ne sont pas pour autant dé- 
pourvus d'outils: c'est la PRESENCE et l'EXCELLENCE. Ce 
sont là nos deux sources de vie pour aujourd'hui et pour de- 
main. 


Benoît Paris, o.m.i. 
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: LA LIBERTÉ, jeudi 26 août 1976 / 13 


Subitement, le 21 juillet, à 
l'hôpital de Pine Falls, est 
décédé Raoul Papineau, 
époux de Thérèse Parent, M, 
Papineau est né à Saint- 
Georges, Manitoba, le 25 
mars 1921, || demaeura et tra- 
vallla sur la ferme de ses pa- 
rents pour de nombreuses 
années, || travailla ensuite 
quelques années à Saint- 
Jean-Baptiste; vers 1946, Il 
revint à Saint-Georges et prit 
un emploi au moulin à papier 
à Pine Falls -—- emploi qu'il 
garda jusqu'à sa mort, Outre 
son épouse, M. Papineau 
laisse dans le deuil trois 
enfants: Lorraine de Saint- 
Boniface, Diane et Claude à 
la maison, cinq frères: An- 
tonio et Oscar de Great 
Falls, Emérille de Saint- 
Georges, Marius de Terrace 
Bay, Ontario, et Roland de 
Saint-Norbert; deux soeurs: 
Jeannette (Mme Albert La- 
voie) et Yvette (Mme Carl 
Anderson); de Powerview, 
sa grand-mère, Mme Vitali- 
ne Vincent de Villa Youville, 
Sainte-Anne - des - Chênes, 
ainsi que de nombreux ne- 
veux et nièces. || fut précé- 
dé dans la tombe par ses 
parents, M. et Mme Odias 
Papineau et son frère Zé- 
phir, 


Les prières furent récitées 
en l'église Notre-Dame-du- 
Laus, vendredi à 7 heures du 
soir, M. le curé Paul Gagné 
célébra la messe des funé- 
railles le lendemain à 11 
heures du matin. L'inhuma- 
tion eut lieu au cimetière 


de Saint-Georges. 


l'entreprise 


Demandez notre dépliant. 


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LA 
14 / LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 


la conversion métrique 


construction de bâtiments 


le lancement d une 
nouvelle entreprise 


æ Consultation (CASE) 
# Formation en gestion 


æ Information sur les 
programmes d'aide gouver- 
nementale destinés à 


(204) 943-8581 


Powerview 


Les porteurs furent six ne- 
veux: Arthur, Ulysse, Ri- 
chard et Gilbert Papineau, 
Roger Moquin et Michel Ju- 
binville, 


Le Salon Funéraire Russel 
de Beauséjour était en char- 
ge des arrangements funé- 
ralres, 


REMERCIEMENTS 


Les familles Papineau et 
Parent désirent remercier 
tous leurs parents et amis 
de leurs aide et soutien mo- 
ral dans cette épreuve: pour 
marques de sympathie, as- 
sistance aux funérailles, of- 
frandes de messes et tributs 
floraux, cartes mortuaires 
etc, Un merci spécial à M, le 
curé Gagné, aux chantres, à 
l'organiste, aux porteurs et 
aux Dames de la paroisse 
pour le bon goûter servi, 


Aux familles éprouvées, 
nos plus sincères sympa- 
thies, 


0 


Sincères voeux de prompt 
et complet rétablissement à 
M. Nick Palamer, hospitali- 
sé à Winnipeg,et à notre maf- 
tresse de poste, Mme Paul 
Sherstone, aussi à Winni- 
peg, qui a subi une opéra- 
tion à un oeil. — Mme Léo 
Rowan la remplace pendant 
son absence, 


Félicitations à notre chan- 
ceuse de Powerview, Mme 
Arthur Bruce, qui a gagné la 
jolie somme de $1,200 à un 
Bingo à Pine Falls, 


La BFD prête ou investit 
pour financer: 


l'achat ou la 


La SFD offre à lentreprise 
Jes services suivants: . 


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BANQUE 
FÉDÉRALE 
DE DÉVELOPPEMENT 


851, boul. Lagimodière, 
Winnipeg, Man 


L'été semble la saison des 
voyages et visites: Soeur 
Pauline Alarle, fille de M, et 
Mme Paul Alarie, fait à Inter- 
valle des visites à ses pa- 
rents; Soeur Alice Chèvre- 
fils, fille de M, et Mme Hervé 
Chévrefils, fait de même, 
Cette dernière est revenue 
d'Afrique après un séjour de 
deux ans et doit y retourner 


à l'automne, 
+ 


D'Ottawa sont venus M, et 
Mme Armand Beaulieu et 
leurs deux fillettes visiter 
leurs tantes Mmes Louis Pat- 
terson et Armand Désilets, 
leur cousine, Mme Hervé 
Chèvrefils et les amis. [ls 
sont maintenant établis à 
Winnipeg avec leur famille. 
M. et Mme Eugène Beaulieu 
et leurs deux petits garçons 
sont aussi venus 


Le ter juillet, M. et Mme 
Joseph Vincent eurent la vi- 
site de M, et Mme Delphin 
Nault (soeur de Mme Vin- 
cent) de Saint-Boniface. La 
semaine suivante ils rece- 
valent le Père Ephrem Pelle- 
tier de Camperville, sa soeur 
Rose et Alex Pelletier de 
Saint-Boniface et M. et Mme 
H, Robin de Thunder Bay. Le 
Père Pelletier et Alex sont les 
frères de Mme Vincent et les 
dames ses soeurs. Durant 
ce mois M. et Mme Vincent 
ont visité la mère de M, Vin- 
cent, Mme Victorine Vincent, 
à la Villa Youville, de Sainte- 
Anne, 


Mme Armand Désilets 


er 


(204) 233-6791 


R2J 3K4 


SECRÉTARIAT BILINGUE 


Y as-tu pensé? 


Une fête au Centre Kiwanis 


Jeudi, le 19 courant, nous 
avons festoyé au centre KI- 
wanis, 625, Aulneau, Les 
membres, au nombre de 42, 
d'un club d'Age d'Or de Sher- 
brooke, (Québec) ont fait ar- 
rêt chez nous et notre Prési- 
dente, Mme Dégagné, mani- 
festa sa joie de les recevoir 
avec des mots choisis et 
pleins de chaleur, ensuite 
demanda à un. membre de 
son club, Mme L, Durand, 
ancienne Québécoise, de 
leur dire sa joie de rencon- 
trer des gens de chez-eux. 
elle s'exprima en ces ter- 
mes: “C'est avec grand plai- 
sir que j'ai accepté l'invita- 
tion de notre présidente, 
Mme Dégagné, de me faire le 
porte-parole de tous les 
membres du club pour vous 
souhaiter ‘la plus cordiale 
bienvenue à Saint-Boniface 
et spécialement à notre club 
Etant moi-même Québécoi- 
se, il m'est toujours très 
agréable de revoir des gens 
de ‘“Chez-Nous'" (comme on 


dit dans le Québec), Et 
pardonnez-mol de vous don- 
ner un détail personnel: ‘Je 
demeurais à La Pocatière, 
petite ville située entre Qué- 
bec et Rimouski et un des- 
tin heureux m'a conduite 
\0l," 


J'imagine que pour plu- 
sieurs d'entre-vous, ce voya- 
ge est votre premier dans 
l'Ouest canadien; vous a- 
vez bien choisi la saison 
pour voir nos grands champs 
de céréales et nos énormes 
troupeaux d'animaux spéclia- 
lement en Saskatchewan et 
en Alberta et que dire des 
hautes montagnes de la Co- 
lombie, des routes sinueu- 
ses qui les contournent, 
sans oublier les précipices 
profonds qui nous effraient 
un peu quand nous roulons 
à haute altitude. 


Après cette intéressante 
tournée vous direz, sans 
doute avec satisfaction, ‘Le 
Canada est un beau et grand 


A 


LA CHORALE DES INTRÉPIDES 
La chorale des Intrépides reprendra ses activités dès le 10 
septembre prochain à 20 heures au CCFM. D'ici là nous 


comptons recruter de nouveaux 


membres qui nous aideront à 


réaliser les nombreux projets que nous avons pour la saison. 
Les personnes intéressées à faire partie de la Chorale des 


Intrépides sont invitées à se 


présenter aux auditions qui 


auront lieu les 8 et {9 septembre entre 19h30 et 20h30 au 


CCFM. 


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Département 


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Economique 
19,150 Introd 
19.251 Les 
20.221 
20,223 
43.302 


Politique 
Religion Psych 
Etude 
Psychologie 


COURS DU SOIR 
AU C.U.S.B. 


Description du cours 


Histoire du Manitoba (C) 
Morale 
Principes de l'économie 


uction à la politique 


grands penseurs politiques 


ologie de la religion 
de l'Ancien Testament 


Orientation dans les classes 


(secondaire) 


43.303 


Orientation dans les classes 


(élémentaire) 


44,110 
44,234 
44,446 
44,448 
44,449 


Cours 
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Théâtr 
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Français 


du XV 
Théâtr 
Canad 
Problè 


44,450 
53.343 
53.348 
77.239 
77.246 


Géographie 


Sociologie 


Le ron 


de perfectionnement de français 
que comparée 

e 
que comparée 


jan au XVIIe Siècle et au début 
lle Siècle 


e Canadien-Français 
à (À) 
nes Canadiens (A) 


L'organisation sociale 
La famille 


Pour plus de renseignements concernant les conditions d'admission 
et l'horaire des cours, appelez le Secrétariat Universitaire au numéro 


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pays, c'est bien enrichis- 
sant de le visiter," 


Et le 3e âge n'est-il pas 
le temps des loisirs et em- 
ployer ses loisirs pour faire 
un voyage intéressant, si la 
santé le permet, n'est pas un 
luxe, c'est plutôt revenir à 
la hiérarchie des valeurs, à 
l'importance des choses, 


Faire un beau voyage, 
c'est quelque chose que 
beaucoup de gens désirent 
toute leur Vie, mals dans no- 
tre temps, je veux dire quand 
nous étions jeunes, || nous 
manquait deux items Impor- 
tants: le temps et l'argent. 
Nos gouvernements actuels 
ont compris que les bâtis- 
seurs de notre pays ne de- 
valent pas être relégués plus 
longtemps dans l'oubli et 
qu'ils se devaient de pro- 
mouvoir leur bien-être, Pour 
ce faire, ils ont rendu possi- 
blé la construction de foyers 
Pour personnes âgées, ils 
ont mis sur pied de multi- 
ples organisations, et les 
clubs pour personnes âgées 
ont fait leur apparition avec 
tous les avantages qu'ils 
procurent à leurs membres. 
J'ai lu quelque part: “Si les 
clubs d'Age d'Or n'existaient 
pas, il faudrait les fonder." 


Permettez-moi de vous ré- 
péter: “Bienvenue parmi 
nous et bon retour à Sher- 
brooke." 


La soirée avec eux se pas- 
sa agréablement, ces gens 
ne boudent pas le plaisir 
et savent donner du bonheur 
aux autres, 


Après un substantiel goû- 
ter vers les 11 heures, nos 
visiteurs nous ont remerciés 
et salués en chantant très 
fort le refrain bien connu: 
“Bonsoir, mes amis, Bon- 
soir”, et des ‘Au Revoir" 
chaleureux furent échangés. 


Lucienne Durand 
(Chroniqueuse] 


MOISSONNEZ- 
VOUS DE CETTE 
FAÇON... 


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L'Omnium franco-manito- 
bain de Golf, version 1976, a 
connu un franc succès jeudi 
dernier; plus de 130 partici- 
pants souvent venus de loin, 
Les premiers étaient à l'oeu- 
vre dès sept heures trente du 
matin sur le terrain de golf 
de Saint-Boniface, le soleil 
étant de la partie, 


Un parcours de dix-huit 
trous, l'épreuve n'était pas 
de tout repos, surtout pour 
ceux qui ne jouent qu'une 
fois l'an, précisément à l'oc- 
casion de l'Omnium, 


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D'ailleurs, s'agit-il de se 
rencontrer pour Jouer au 
golf, où d'une partie de golf 
pour se rencontrer? Bien 
malin qui saura le dire, 


La victoire allait se jouer 
entre M, Maxime Desaul- 
nlers, tenant du titre et plu- 
sieurs fois déjà vainqueur du 
tournoi, et M, Roland Ma- 
rlon son ancien rival, Dès la 
mi-partie Roland Marion prit 
la tête du concours avec 33 
coups seulement pour 9 
trous, || remporta la victoire 
finale avec un total de 73 
coups, gagnant ainsi le tro- 


phée CKSB, Maxime Desaul- 
niers enleva le trophée Air 
France, 


La journée s'est terminée 
par le traditionnel banquet 
au Club La Vérendrye, au- 
quel assistait à la table 
d'honneur, M, René-E, Tou- 
pin, ministre du tourisme et 
des loisirs, à côté du Dr Gé- 
rard Archambault, des lau- 
réats, de M, Marcel Bohé- 
mier et de Kenny Martin, 
l'animateur de la soirée, 


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DE LA CULTURE 
CANADIENNE-FRANÇAISE 


“Les syndicats défenseurs de l'économie de marché ” 


Dans le domaine dé la 
stabilisation, le Gouverne- 
ment canadien s'est donné 
après la guerre le même ob- 
Jectif que la plupart des 
autres pays, à savoir de 
maintenir le plein emploi 
sans Inflation, Jusqu'à l'au- 
tomne dernier, || s'est ac- 
quitté de cette tâche en re- 
courant aux Instruments fls- 
caux et monétaires tradition- 
nels, mals la décision extra- 
ordinaire d'appliquer une po- 
litique autoritaire des reve: 
nus en 1975, représente sans 
doute le point culminant le 
plus significatif de l'inter- 
vention publique dans les 
mécanismes du marché. Une 
telle action en matière de 
formation des revenus remet 
en cause toutes les straté- 
gles des individus, des grou- 
pes ou des institutions rela- 
tives à la prise de décision, 
Les entreprises qui, somme 


toute, sont déjà très fami- 
llères avec une présence 
continue de l'Etat, ont réagi 
avec sang-frold à cette nou- 
velle Intervention, Mais le 
mouvement syndical, au 
contraire, qui dans ce pays, 
a à pou près tout misé sur la 
convention collective, se 
trouve maintenant en porte à 
faux quant au degré d'in- 
fluence qu'il est en mesure 


d'exercer sur les décisions 
qui l'affectent le plus, Le 
mouvement syndical appa- 
rat maintenant comme le 
défenseur le plus acharné 
de l'économie de marché, 


André Raynauld, président, 
Conseil économique du 
Canada devant l'Association 
canadienne du Club de Rome 
Ottawa, le 14 juin 1976, 


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l'année scolaire 1976-1977. Pour de plus am- 
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ou Bernadette L. Hébert, 247-8071. 


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L'apprentissage d’une langue est une conquête de chaque jour. 


La langue est une science, certes, mais un art également. En conséquence, 
elle doit être belle, et, pour servir de modèle, il importe qu'elle charme et 


séduise l'étudiant. En un mot, il faut qu'elle plaise. 


Aider l'étudiant à découvrir la beauté et la noblesse d'une langue, c'est 
l'inciter à l’apprendre et à l'utiliser de façon permanente. 

Pour soigner et améliorer son verbe, l'étudiant fait tout d’abord le bilan de 
ses connaissances, prend conscience de ses lacunes et décide, de façon 
libre et persévérante, de s'en corriger. 
Étudier, connaître à fond et maîtriser une langue implique, non seulement 
une étude méthodique et intensive, mais encore une immersion totale. 


L'usage constant d’une langue ajoute une dimension à la vie quotidienne et 
seule une langue vivante, i.e. une langue dont on se sert chaque jour, en- 
traîne des automatismes dans la communication. 


Ne pas utiliser une langue conduit à la dégradation et à la mort de cette 


langue. 


Toute langue est le miroir d'une culture. C’est pourquoi l'étude d’une langue 
s'articule étroitement avec l'étude globale de la culture que sous-entend et 
véhicule cette langue. 
À la réunion de zone pour la région de Saint-Claude, M. Alfred Théroux, 


LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 / 15 


= 


ne pour 


Aimé et Maria (née Gayet) 
Champagne célébrèrent leur 
50e anniversaire de mariage, 
le 7 août 1976, 


A cette occasion, leurs 
enfants, les proches parents 
et les amis se sont joints à 
eux pour assister à une mes- 
se anniversaire célébrée spé- 
cialement pour eux, en la 
cathédrale de Saint-Bonifa- 
ce, par leur neveu M, l'abbé 
Robert Baxter, assisté des 
abbés Bernard et Roland Bé- 
langer, cousins de M, Cham- 
pagne. Au cours de la céré- 
monie il y eut renouvelle- 
ment des promesses de ma- 
riage et échange d'anneaux, 


La cérémonie religieuse 
fut suivie d'un banquet et 
soirée au Club La Vérendrye, 
avec M, Gilles Savoie, mar- 
tre de cérémonies, M. Mar- 
cel Champagne fit la présen- 
tation des félicitations re- 
ques de plusieurs dignitai- 
res tel de Sa Sainteté le Pape 
Paul VI, du Gouverneur géné- 
ral du Canada M, J, Léger, 
de M, le Premier Ministre 
du Canada Plerre Elliott Tru- 
deau, de Son Excellence le 
Lieutenant-Gouverneur du 
Manitoba M. F.L. Jobin, du 
député de Saint-Boniface à 
la Chambre des Communes 
M. J.-P, Guay, du maire de 
Winnipeg M. Stephen Juba, 


50e ANNIVERSAIRE DE MARIAGE 


etc, Les jubilaires reçurent 
aussi de nombreux cadeaux, 


M, et Mme Aimé Champa- 
gne se marlalent à Sainte- 
Geneviève, Manitoba, le 20 
octobre 1926, Depuis 1941 
ils demeurent à Saint-Boni- 
face, M, Champagne fut au 
service du C.N.R, jusqu'à sa 
retraite en 1967, 


Huit de leurs neuf enfants 
vivants avec leurs familles 
étaient présents aux fêtes 
de leurs bien-aimés parents: 
Edouard, d'Ottawa; Arthur, 
de Cobourg, Ontario; A- 
drien, Maurice, Marcel, de 
Saint - Boniface; Henri, 
d'Oakville, Ontario; Mme M. 
Cadorath (Jeannine) de 
Transcona; Mme Gilles Sa- 
vole (Annette) de Saint-Bo- 
niface; Géraldine, la deuxi- 
ème de la famille, est décé- 
dée en 1955. M. et Mme 
Aimé Champagne ont vingt- 
trois petits-enfants, 


Assistaient aussi à ces cé- 
lébrations les frères et 
soeurs des jublilaires, M, et : 
Mme Albert Gayet, de Sain- 
te-Geneviève: M. et Mme 


«L'Association Manitobai- 
les Enfants ayant 
des troubles d'apprentissa- 
ge est heureuse d'annon- 
cer l'ouverture d'une sec- 
tion française de sa biblio- 
thèque. Un projet d'emplois 
d'été pour les étudiants a 
permis à l'A.M.E.T.A. d'en- 
gager deux étudiants franco- 
phones pour faire la traduc 
tion de plusieurs textes de 
la bibliothèque anglaise. Les 
portes sont ouvertes à tou 
tes les demandes concer- 
nant les services que nous 
offrons, et nous souhaitons 
que nos publications fran- 
çaises puissent vous présen- 
ter notre organisation. 


Qu'est-ce que l'A.M.E.T,. 
A.? L'A.M.E.T.A, est la divi- 
sion manitobaine de l'Asso- 
ciation Canadienne des En- 
fants ayant des Troubles 
d'Apprentissage. L'organisa- 
tion est composée d'un grou- 
pe de citoyens intéressés, 
dont plusieurs sont les pa- 
rents d'enfants en difficul- 
té d'apprentissage. 


E.T.A. fournit divers services 
à ces enfants, 


ainsi qu'à 


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L'A.M: 


357, RUE DES MEURON 


L'A.M.E.T.A. 


leurs familles. L'objectif de 
l'Association est d'obtenir 
des traitements après le dia- 
gnostic, ainsi que des facili- 
tés pour l'éducation spécia- 
le des enfants ayant des 
troubles d'apprentissage, et 
de faire parvenir des rensei- 
gnemerits aux profession 
nels et aux Nous 
tentons de fournir des ren- 
seignements au sujet des 
services de | implicätion S0- 


clale 


parents 


Quels sont ces enfants en 
difficulté d'apprentissage? 
Ces enfants font preuve d'u- 
ne intelligence moyenne ou 
supérieure, mais leurs trou- 
bles d'apprentissage font 
suite à des désordres du 
système nerveux central. 
Vous remarquerez possible- 
ment chez cet enfant l'hy- 
peractivité, le manque d'at- 
tention et de contrôle de ses 
impulsions et de ses mouve- 
ments. Sa compréhension 
et son langage (oral ou écrit) 
peuvent faire défaut et il est 
peut-être incapable d'écou- 
ter, de penser, de parler, de 
lire. d'écrire ou de faire des 


exercices d'arithmétique. Si 
vous vous rendez compte 
d'un écart énorme entre ses 
capacités et son rendement, 
sachez qu'on risque de dire 
que cet enfant a des “trou- 
bles d'apprentissage''. Ce 
domaine englobe des états 
tels que des handicaps per- 
ceptifs, de légères dysfonc- 
tions cérébrales, la dyslexie 
et l'aphasie du développe- 
ment, || ne comprend pas 
cependant les enfants qui 
ont des troubles d'apprentis- 
sage causés par des handi- 
caps de la vue, des mouve- 
ments ou de l'ouie, l'arriéra- 
tion mentale, les troubles 
émotifs ou des facteurs du 
milieu 

Pour de plus amples ren- 
seignements en ce qui a trait 
aux différents services otf- 
ferts par cette organisation, 
veuillez adresser votre de- 
mande à 

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LA VERITE 


La volonté de celui qui m'a en- 
voyé, c'est que quiconque voit 
le Fils et croit en lui ait la vie 
éternelle; et je le ressusciterai | 
, au dernier jour. } 
(Jean 6, v. 40), 


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gne de Saint-Boniface, Mme 
Edna Saltel (Gayet), de Mail- 
lardville, C.-B,; Mme Béatri: 
ce Mourant (Gayet), de 
Keswick, Ontario: M, et 


Mme Stan Levie (Eva Gayet) 
de Sainte-Anne-des-Chênes; 
M, et Mme Georges Ledet 
(Armella Gayet), de Maillard- 
ville; M, et Mme Louis Gayet 
de Santa Rosa, Californie, || 


y avait aussi une trentaine 
de neveux et nièces venus 
de l'Ontario, du Québec, du 
Manitoba, de la Saskatche- 
wan, de l'Alberta et de la 
Colombie-Britannique, 0 


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gueur 20/2, 

Enchantés d'être grands-pa- 
rents pour la première fois sont 
M. et Mme P. Demarcke, et 
grands-parents pour la seconde 
fois sont M. et Mme R. Fillion. 
Nous sommes fiers de mention- 
ner que M. Donat Beaudette 
est encore une fois arrière- 
grand-père, 

Un gros merci aux docteurs 
Bladjer, et Fziron, Mme D. 
Fontaine (L.P.N.) et person- 
nel de l'hôpital Saint-Boniface. 


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Dans un article publié dans les journaux de la chaîïe Thomp- 
son, (dont fait partie le Sudbury Star) sous la plume de 
Richard Jackson, journaliste de langue anglaise qui mène 
une campagne depuis toujours contre le bilinguisme et le 
fait français au Canada, un député néo-démocrate, Max 
Saltsman, (Waterloo-Cambridge) affirme que le Canada 
angiais n'attendra plus que le Québec se sépare, il s'en dé 
barrassera 


"Il y a seize ans, le Canada anglais aurait envoyé l'armée pour 
empêcher que le Québec se sépare, dit-il. Aujourd'hui, le 
Canada anglais serait prêt à lui donner des sandwichs ef à 
lui souhaiter bon voyage." 


M. Saltsman se ‘e bien de dire que c'est là son opinion à 
lui, C'est plutôt, uit-il, l'attitude et l'humeur du Canada an- 
glais à l'heure actuelle 


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Le député Max Saltsman [Waterloo-Cambridge) suggère l'unilinguisme: 
le français au Québec, l'anglais dans le reste du Canada. 


échec, selon le député NPD, S'il est poursuivi, le pays est 
fini, Pour remédier à la situation, M, Saltsman propose l'uni- 
linguisme: le français pour le Québec, l'anglais pour le reste 
du Canada, “C'est ce qui se passe aujourd'hui, dit-il, Avec 
la loi 22, le Québec est unilingue français et les autres provin 
ces sont anglaises, Seule la région Ottawa-Hull pourrait de 
meurer bilingue." 


"Pourquoi se tourmenter, demande-t-il, en citant René Léves 
que. Pourquoi est-ce qu'on ne parle pas chacun notre langue 
tout en demeurant dans le même pays?" 


Selon le député fédéral, le Canada anglais en a soupé du bi 
linguisme du gouvernement fédéral, Ça coûte cher et les 
gens veulent avoir la paix 


Même si le Québec se sépare, croit-il, il n'y aura aucun pro 
blème:Le Canada demeurera un pays, même sans le Québec 


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Le “bilinguisme” 
au Nouveau-Brunswick (suite) 


Sur cette base, la SANB 
reproche au premier minis- 
tre Hatfleld d'utiliser à d'au- 
tres fins, les fonds qu'il re- 
çoit du gouvernement fédé- 
ral pour assurer à la minorité 
de langue officielle une édu- 
cation dans sa langue mater- 
nelle, 


La SANB demande donc à 
M. Hatfield d'utiliser une 
partie de ces fonds pour as- 
surer aux jeunes Acadiens 
de Saint-Jean une éducation 
complètement française 


pour le début de septembre 
1976, 

Si le premier ministre du 
Nouveau-Brunswick n'inter- 


vient pas pour trouver d'ur- 
gence une solution à ce pro- 
blème, la Société des Aca- 
diens mettra à exécution sa 
menace de réaliser une cam- 
pagne nationale de finance- 
ment pour payer le coût d'é- 
tablissement d'une école pri- 
vée française à Saint-Jean, 


La lettre de la SANB con- 
clut: “Par le même coup, 
nous serons obligés de dé- 
montrer à la population ca- 
nadienne que les Acadiens 
de cette province sont abli- 
gé6s de payer pour des droits 
qui leur reviennent." 


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Téléphone: 1-422-5645 


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d'un institut reconnu seront hautement considérés 
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Veuillez faire demande par écrit, 
incluant votre curriculum vitae et trois références, au 


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d'une bibliothécaire enselgnante qualifiée, 

La candidate sera responsable de la planification et du 
bon fonctionnement de la bibliothèque à 
L'ÉCOLE TACHÉ. 

Le poste sera à demi-temps. 

Entrée en fonction: Le 7 septembre 1976 
Soumettre sa demande à: 


Roger Milller 
Directeur général adjoint 
Bureau Central 
50, chemin Monterey 
Saint-Boniface, Manitoba R2J 1X1 


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pour la rentrée des classes le 7 septembre 1976 
Prière de soumettre vos demandes à: 


Roger Millier 
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Bureau Central 
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Saint-Boniface, Manitoba R2J 1X1 


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est à la recherche d'une secrétaire à mi-temps 


Le travail exige une bonne connaissance du français et 
de la dactylographie 
Entrée en fonction: immédiatement 


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233-8053 


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est à la recherche 


d'ANIMATEURS 


à plein temps et/ou à temps partiel 
pour la saison prochaine 
(septembre 1976 à août 1977) 


Certains postes devront être comblés 
dès cet automne 


Pour de plus amples informations, 
veuillez communiquer avec: 


Norman À. Dupasquier, directeur général 
Le Centre Culturel Franco-Manitobainñ 
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pour le début de septembre 1976, 
Le candidat devra être versé dans la 
terminologie de l'éducation. 
Salaire selon les compétences, l'expérience 
et les qualifications. 
Soumettre sa demande à: 


Roger Millier 
Directeur général adjoint 
Bureau Central 
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Canada est à la recherche 
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désire supplémenter quelque peu à ses activités quo- 
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La personne qui aurait des'aptitudes pour les relations 
publiques, la rédaction et qui démontrerait un désir de 
travailler à la distribution de films sera certainement 
considérée sérieusement. 


Entrée en fonction: début septembre au plus tard, 


Faire parvenir votre demande à: (ou appelez): 
Paulette Jubinville 
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LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 / 19 


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20 / LA LIBERTE, jeudi 26 août 1976 


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